Love Hina - France Loisirs Vol.5 : Critiques

Love Hina

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Mars 2012

Après un double-volume quatre consternant, on est en droit de se faire du souci quand à la suite de la série. La peur de la redondance et de scènes de fan-service affligeantes est belle et bien présente. D’ailleurs, le premier évènement de ce tome se révèle une fois de plus catastrophiquement ridicule (et non pas l’inverse) : Keitaro, qui s’apprête à entrer à Todai, sa casse la jambe. Et devinez quoi ? Il ne peut pas aller à l’université pendant six mois ! C’est franchement pas de bol.

Pour autant, une fois cet évènement passé, la suite est construite sous forme d’histoires courtes, faisant souvent référence aux intrigues des premiers tomes. Et bien que répétitive, l’auteur joue un peu moins dans le registre d’évènements complètement absurdes comme il a pu le faire auparavant et en début de tome. Ainsi, il est à nouveau question de la remise en question de Motoko, des sentiments de Shinobu à l’égard de Keitarô, d’un voyage souvenir à Okinawa avec Mutsumi, de la relation entre Seta et Haruka,.. Toutes ces scènes font en quelque sorte suite aux anciennes du même type, mais permettent d’approfondir les problèmes aux travers de l’apparition de nouveaux personnages. Par exemple, les doutes de Motoko quant à sa nature guerrière et son envie de féminité, sont ici matérialisés par la venue de sa grande sœur, qui presse Motoko dans ses choix. Bien sûr, tout cela est saupoudré du « je t’aime – moi non plu » entre Keitarô et Naru, avec quelques nouvelles réapparitions de souvenirs de leur enfance à la pension Hinata.

Alors oui, ces petites scènes et ce qu’il reste de l’intrigue principale sont moins grossiers que le tome précédent, pour autant l’auteur reste fidèle à lui-même et il faut encore supporter le fan-service regard dans le colleté/pelotage involontaire/écoute des filles nues dans les onsens, et cetera et cetera. Et encore une fois, il y a les lecteurs qui apprécient et les lecteurs qui apprécient moins !

Peu à peu, les histoires personnelles se clôturent chez les personnages secondaires. Il serait fort appréciable qu’en ce qui concerne Naru et Keitarô, cela ne tarde pas trop. Allez, encore l’équivalent de quatre tomes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Raimaru
11 20
Note de la rédaction