Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 24 Juin 2009
Un jeune professeur de science part à la recherche de fragments de l’étoile Mamango à travers des contrées lointaines et inconnues. Son expédition va être contrecarrée par de vils malfrats envieux d’obtenir ces mêmes fragments à des fins criminelles. Le résumé est succinct mais les péripéties sont nombreuses puisqu ‘elles vont nous menez jusque dans l’espace dans une jungle perdu, à la Conan Doyle, peuplée de dinosaures et autres créatures préhistoriques.
Lost world est un des premiers mangas publiés par Tezuka et a ce titre, un des moins bons et des plus dispensables dans sa bibliographie. Le style très emprunté aux cartoons américains (comme le témoigne une double page vers la fin dans laquelle nous retrouvons popeye, dagwood du comics trip blondie et les personnages de « bring up father » de George Mc Manus). Le découpage est grossier se limitant souvent à des planches divisées en 2 ou 3 cases dans leur hauteur. Le tout est assez décourageant à lire dans sa première moitié tant cela manque de décors, de rigueur graphique et de finesse dans le trait. Dans la seconde partie, probablement en partie redessinée, Tezuka prend malgré tout plaisir à illustrer l’exploration de cette jungle peuplée de monstres d’un autre âge.
Bel effort de la part de Taifu de publier cette œuvre ou juste une façon de ramasser des miettes d’un auteur qui se vend sur son seul nom ? Je vous laisse en juger.
Lost world est, en tout cas, à lire comme on lit un tintin chez les soviets. Un dessin médiocre et des rebondissements nombreux et pas toujours bien enchainées mais les débuts d’un pionnier de la bd mondiale. J’en garde surtout le souvenir d’une lecture captivante mais laborieuse.
Ce volume fait un peu figure de première partie dans une trilogie qui se poursuit avec Metropolis et Next world.