Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 28 Décembre 2020
De façon dramatique, l'adorable fillette amnésique Mayu, recueillie par nos héros, s'est éveillée en retrouvant une part de ses souvenirs... et, par la même occasion, son instinct de dévoreur de démons, qui l'a poussée a attaquer Shôtarô avant de s'enfuir à l'extérieur. Pour Shiro, il n'est désormais plus question de la laisser s'en tirer, et ce qui devait irrémédiablement survenir un jour ou l'autre arrive: un duel s'engage entre les deux êtres. Un véritable combat à mort, au bout duquel l'un d'eux disparaîtra forcément...
Cet affrontement impliquant Mayu est quelque chose que l'on craignait un peu au vu du côté attachant de la fillette, mais qui apparaissait quasiment inéluctable au vu de la véritable nature de celle-ci. Et forcément, cela donne lieu à une première moitié de volume qui se veut assez intense... quand bien même elle ne remplit pas totalement ses promesses. En effet, il faut avouer que malgré une certaine densité dans son trait et quelques chouettes designs, Konkichi n'offre pas une mise en scène de l'action très limpide (certaines planches sont même assez confuses), et que cela nuit aussi à la part d'émotion que tout ce passage aurait pu dégager et qui se retrouve amoindrie, plus encore dans la chute du combat qui est un peu expéditive. Néanmoins, la lecture touche un peu quand même au travers de la quête de bonheur simple que souhaitait Mayu, ainsi que via les "retrouvailles" d'un Shôtarô affaibli avec une vieille figure fantomatique du passé, pour ce qui a des allures de petit bilan de notre héros concernant son évolution et ce que ses rencontres lui ont apporté... en tête desquelles Shiro.
Mais tout ceci fini, ce sont d'autres enjeux qui s'accentuent dans la deuxième moitié du tome, dès lors qu'un bouleversement important survient du côté des démons et plus spécifiquement autour de dame "Shishi", celle qui est considérée comme la mère des démons. Konkichi vient enfin éclairer un peu plus, même si c'est un peu plan-plan dans la narration, un certain background autour du passé commun des humains et des démons, des origines de ces derniers, avec même quelques nuances entre les camps. Et au bout de tout ceci,c e qui intrigue le plus est bien à chercher du côté du personnage de la jusque-là mystérieuse Kyôka, qui s'affiche sur la jaquette, et qui dévoilé ici d'assez inquiétants desseins...
En somme, si la narration manque régulièrement d'impact, il se passe pas mal de choses dans ce sixième volume qui semble assez important pour l'intrigue globale. L'oeuvre de Konkichi, sans être dépourvue de gros défauts, conserve alors son intérêt, en donnant facilement envie de lire la suite.
Cet affrontement impliquant Mayu est quelque chose que l'on craignait un peu au vu du côté attachant de la fillette, mais qui apparaissait quasiment inéluctable au vu de la véritable nature de celle-ci. Et forcément, cela donne lieu à une première moitié de volume qui se veut assez intense... quand bien même elle ne remplit pas totalement ses promesses. En effet, il faut avouer que malgré une certaine densité dans son trait et quelques chouettes designs, Konkichi n'offre pas une mise en scène de l'action très limpide (certaines planches sont même assez confuses), et que cela nuit aussi à la part d'émotion que tout ce passage aurait pu dégager et qui se retrouve amoindrie, plus encore dans la chute du combat qui est un peu expéditive. Néanmoins, la lecture touche un peu quand même au travers de la quête de bonheur simple que souhaitait Mayu, ainsi que via les "retrouvailles" d'un Shôtarô affaibli avec une vieille figure fantomatique du passé, pour ce qui a des allures de petit bilan de notre héros concernant son évolution et ce que ses rencontres lui ont apporté... en tête desquelles Shiro.
Mais tout ceci fini, ce sont d'autres enjeux qui s'accentuent dans la deuxième moitié du tome, dès lors qu'un bouleversement important survient du côté des démons et plus spécifiquement autour de dame "Shishi", celle qui est considérée comme la mère des démons. Konkichi vient enfin éclairer un peu plus, même si c'est un peu plan-plan dans la narration, un certain background autour du passé commun des humains et des démons, des origines de ces derniers, avec même quelques nuances entre les camps. Et au bout de tout ceci,c e qui intrigue le plus est bien à chercher du côté du personnage de la jusque-là mystérieuse Kyôka, qui s'affiche sur la jaquette, et qui dévoilé ici d'assez inquiétants desseins...
En somme, si la narration manque régulièrement d'impact, il se passe pas mal de choses dans ce sixième volume qui semble assez important pour l'intrigue globale. L'oeuvre de Konkichi, sans être dépourvue de gros défauts, conserve alors son intérêt, en donnant facilement envie de lire la suite.
18/03/2021 