Life Vol.7 - Actualité manga

Life Vol.7 : Critiques

Life

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 09 Juillet 2009


Comme les précédents volumes, ce nouveau tome de Life se lit très rapidement, mais n'en est pas moins passionnant.

Trompé par une Manami de plus en plus manipulatrice et cruelle, Katsumi se voit persécuté par la bande de Akira, l'amant de cette dernière. Mais Manami ne compte pas s'arrêter là, et est bien décidée à faire subir les pires sévices possibles à Ayumu et Hattori...

Dans ce tome, le personnage de Manami nous apparaît plus que jamais comme une fille détestable, prête à piétiner tout le monde pour satisfaire son propre ego. Ainsi, en plus de Ayumu et Hattori, c'est à présent Katsumi, son propre fiancé, qui y passe. L'occasion pour Keiko Suenobu de poursuivre ce qu'elle avait déjà commencé auparavant: un approfondissement du personnage de Katsumi, qui, en passant du statut de persécuteur à celui de persécuté, devient plus intéressant. La mangaka continue également de lever le voile sur les possibles raisons des vices du jeune garçon, à travers une plus forte présence de son père tyrannique.
Deux autres personnages se font également plus présents: la professeur principale Mademoiselle Toda, et Sonoda, le jeune homme qui était venu en aide à Ayumu dans le volume précédent, et dont on découvre ici une facette du passé et des liens avec l'exécrable Akira.
Quant à l'amitié liant Ayumu et Hattori, elle se renforce encore face aux nouveaux coups durs, dans une fin de tome qui nous promet à nouveau une suite particulièrement rude.
Malgré tout, on constate que le tout est parfois un peu longuet: Suenobu s'attarde à nouveau sur le personnage de Katsumi, l'égocentrisme de Manami et l'amitié entre Ayumu et Hattori, mais en n'y apportant de nouveau que le strict minimum. Nous pouvons y voir aussi bien un souci de la mangaka de bien poser son histoire et ses personnages, qu'un étirement parfois trop poussé de l'intrigue.

Life est toujours aussi passionnant et choquant. Toutefois, certains pourraient se lasser face au style de Keiko Suenobu, qui a tendance à étirer un peu trop son récit en longueur.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs