Life Vol.18 - Actualité manga

Life Vol.18 : Critiques

Life

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Mai 2011

Poursuivie par Ayumu, Manami s'est réfugiée dans la maison vide de Katsumi. Se retrouvant bientôt face à son ennemie acculée, Ayumu ne peut que constater qu'elle fait face à une jeune fille dont la haine la rend incompréhensible. Pire encore, Manami pète littéralement un câble et menace la vie d'Ayumu, tout d'abord en l'étranglant, puis en extirpant d'un tiroir un gros couteau (c'est qu'elle bien la maison de Katsumi, la miss)... C'est alors que survient un bouleversement qui arrive à point nommé, comme par hasard: dans une bibliothèque renversée, Manami découvre enfin le terrible secret de Katsumi sur ses photos compromettantes. L'idéal de Manami s'effondre alors sous ses yeux. C'est à ce moment que rentre Katsumi, qui risque bien de passer un très mauvais moment...

Après un dix-septième tome qui étirait encore un peu plus la folie de Manami, tout en réussissant à dresser un portrait psychologique plutôt convaincant de la demoiselle, ce dix-huitième volume va encore plus loin... Mais trop, c'est trop.

En effet, plus que jamais, Keiko Suenobu joue ici au maximum la carte de la surenchère, faisant sombrer Manami puis Katsumi dans une folie meurtrière ou mensongère qui n'a pas grand chose de crédible, tant le reste, en comparaison, est abordé succinctement. Dix-sept volumes à rallonge pour voir Manami se prendre la vérité dans la figure en seulement quelques pages, sans que l'auteure ne prenne vraiment le temps d'amener la chose et ne daigne brosser une évolution convenable de la principale concernée face à la vérité, tant elle préfère jouer la carte des heureux hasards et de l'exagération à tout va pour conserver un récit ultra-dynamique ? Voilà qui est bien décevant.

Pour le reste, du dynamisme, comme toujours Life n'en manque pas. Dans le fond, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie pendant la lecture. Mais alors que l'histoire, à la base, avait à coeur de dénoncer une triste réalité, la mangaka efface, justement, toute trace de réalisme en atteignant des sommets dans la surenchère, les évènements clichés et les personnalités caricaturales.

C'est d'autant plus dommage après un tome 17 qui redonnait foi en la série, mais à présent, on n'y croit plus, tout simplement. Reste un shôjo très dynamique et à l'opposé de la production habituelle dans le genre, mais qui a perdu de vue son message des débuts.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs