Life Vol.13 - Actualité manga

Life Vol.13 : Critiques

Life

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Juillet 2010

La rentrée des classes est arrivée, et avec elle, de nouveaux gros coups durs en perspective pour Ayumu, à commencer par une surprenante annonce de la pauvre Hirose, manipulée jusqu'au bout par l'horrible Manami, bien décidée à échapper à la sentence qui l'attend. Le deuxième coup dur concerne Mademoiselle Hiraoka, la jeune professeur un peu idéaliste, qui, au fur et à mesure que l'on apprend à la connaître, devient attachante et se dessine comme une nouvelle alliée de poids pour Ayumu... Hélas, les manigances de Manami, bien aidée par les relations de son père influent, et par un corps enseignant ô combien corruptible, auront raison de cette jeune femme aux valeurs admirables, laissant à nouveau notre héroïne dans le plus profond désarroi. D'autant que Miki, la principale alliée d'Ayumu, est étonnamment absente de ce volume, à tel point que l'on se demande bien où elle est passée, pendant une fin de tome qui voit notre héroïne retomber petit à petit plus bas que bas.

Pendant ce temps, c'est Manami qui reprend du poil de la bête, en s'appuyant désormais avant toute chose sur la situation confortable de son père, et bien décidée à se venger du fourbe Katsumi et de la lâche Toda, bien trop proches à son goût... La jeune fille apparaît toujours plus détestable, ce que Keiko Suenobu n'hésite pas à faire passer à travers des mimiques, des sourires plus diaboliques que jamais. Par ailleurs, elle use et abuse également de cela pour certains autres personnages, notamment dans le corps enseignant corrompu. Mais tout aussi expressif soit le style de la mangaka, il commence à montrer sérieusement ses limites. Cette exagération permanente, à la limite de la caricature, des mimiques de certains personnages, et ce côté diabolique de Manami, qui ne cesse plus de s'amplifier et qui ne trouve aucune véritable explication, commencent à lasser, à desservir l'oeuvre plus qu'ils ne la servent.
Au final, si la lecture reste bonne, et bien que la mise en cause de plus en plus poussée du corps enseignant parvienne à offrir une nouvelle ampleur à l'ensemble, on ne peut s'empêcher de se dire que Keiko Suenobu a à présent tendance à en faire trop. Espérons que la suite ne fasse pas tomber la série dans une surenchère trop présente, comme on le craint depuis maintenant plusieurs volumes.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs