Library Wars - Love & War Vol.5 - Actualité manga

Library Wars - Love & War Vol.5 : Critiques

Toshokan Senso - Love & War

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Avril 2011

Suite et fin, dans ce tome, de la venue des parents d'Iku. Un passage qui se finit sans grosses surprises, et avec un petit sentiment d'inachevé, car au final, on ne peut s'empêcher de se dire que tout ceci n'apporte pas grand chose.
La suite du tome voit apparaître un nouveau personnage, une jeune et jolie jeune femme du nom de Marié, malentendante et amie d'enfance de Komaki. Très vite, le lecteur est amené à s'interroger sur la nature exacte qu'entretient ce dernier avec son amie, qui lui voue un amour évident. C'est alors que le Comité d'amélioration débarque, bien décidé à arrêter Komaki, accusé d'actes déplacés envers son amie, après lui avoir proposé de lire un livre mettant en scène une malentendante...

Ici, c'est donc avant tout le personnage de Komaki qui est mis sur le devant de la scène, puisqu'à travers le personnage de Marié, c'est une partie de lui qui se dévoile, mais également la nature de ses sentiments pour la jeune malentendante. On apprécie de voir un personnage jusque-là secondaire un peu plus mis en avant, mais malgré tout, on reste un peu sur notre faim, car si le passage permet en plus d'aborder le sujet de la loi d'amélioration vis-à-vis des handicapés, on regrette que cela soit de manière si basique, et que le problème auquel doit faire face Komaki soit résolu aussi facilement grâce aux agissements d'Iku et Shibasaki. De plus, on ne peut s'empêcher de trouver la raison pour laquelle le comité d'amélioration s'en prend à Komaki un peu grosse et bancale. Au final, on retient surtout le parallèle fait entre la nature de la relation Komaki/Marié et celle liant Dojo et notre héroïne, même si, de ce côté-là, le récit a tendance à faire un peu du surplace.

En somme, voici un volume sympathique de par sa tentative de développer un peu plus un personnage secondaire, mais qui a du mal à cacher les lacunes d'une histoire qui va ici trop vite et est trop facilement résolue. La sensation de trop grande rapidité est là, d'autant que le tome se finit après seulement 135 pages, pour laisser ensuite la place à deux side stories sympathiques mais dispensables.

Enfin, un petit mot sur l'édition de Glénat, ici assez décevante au niveau de la qualité d'impression et du papier utilisé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs