The liar wolf proposes twice - Actualité manga

The liar wolf proposes twice : Critiques

Usotsuki Ookami wa Nido Kyuukonsuru

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Août 2013

Attention attention, one-shot totalement dédié au fan service. Et assumé. Ce manga est un pur recueil de tout ce qui pourrait exciter le cerveau d’une fujoshi. Enfin, pas tout, sinon on aurait besoin d’une encyclopédie en douze volumes. Mais bon, ce manga se défend bien. Pour avoir l’air de lui donner un peu de relief qu’il n’y a pas, parlons de l’histoire. Les six chapitres et donc six nouvelles de l’histoire ont un point commun. Le lycée Spica est un établissement et pensionnant pour garçons. Bam, premier cliché. Bon, c’est typiquement l’endroit pour faire naître des romances homosexuelles. Certes, c’est presque logique avec les hormones adolescentes qui sont en ébullition et pas d’autre moyen de s’en défaire. Juste, l’auteur aurait pu mettre un peu plus de temps avant de nous balancer le concept de son manga dans la tête, à savoir : « plot, what plot ? », autrement dit une histoire qui n’aura aucun scénario logique. Donc, un nouveau venu s’endort sur le banc du lycée et se fait violer sur le banc par un des professeurs du lycée. Ah non, par le docteur. Bam, deuxième cliché gros comme une maison. Le docteur pervers qui viole son étudiant mais tombe vraiment amoureux de lui au bout d’une page et demi, juste pour justifier son acte. Le héros est ici un fan de boy’s love qui cherche son inspiration parmi ses camarades … et dans son couple, nouvellement formé. Il n’a aucune expression sur le visage, et son docteur est le seul à le comprendre à et reconnaître la joie de la peine de l’excitation. Bon, eh bien c’est tout. Rien d’autre à dire là-dessus. A noter que les prénoms des « héros » sont totalement inintéressants à retenir, je ne les citerai donc pas.

Après, on passe sur un étudiant stigmatisé et harcelé par ses pairs qui tombe éperdument amoureux de celui qui l’aide à chaque fois et qui lui apprend à se défendre, sur l’étudiant qui dévergonde un professeur puceau qui prétendait avoir un tableau de chasse digne de Casanova, et même sur la dernière nouvelle qui donne son nom au manga. On y trouve un jeune homme qui retrouve son premier amour, après que celui-ci ait quitté le lycée, lui faisant une déclaration devant tout le monde. Et on va s’intéresser au magnifique threesome qui va définitivement appuyer le côté « n’importe quoi » de ce one-shot. Aucune histoire suivie, donc, pas même une justification pour faire coucher ensemble trois frères, aucun problème. Que dire des sentiments inexistants ou au contraire trop présents, quand l’auteur justifie tout par un « je t’aime ». A croire que ces deux mots peuvent expliquer le viol, les relations contre nature, le sexe précipité sans même se connaître … Tout va bien. Mais on ne peut pas vraiment critiquer en ce sens, puisque c’est le but même du manga. Dommage, néanmoins, que quand la décision de faire un opus fan service, les mangaka se sentent obligées de rajouter une dimension « sentiments précipités ». Sans cela, la lecture aurait alors été bien plus assumée et du coup bien plus agréable. On ne peut enlever à l’auteur que sa volonté est respectée, mais néanmoins ce qui gâche le tout c’est vraiment cette impression de non assumé et de prudence.

Au niveau du trait, c’est un peu brouillon et les personnages se ressemblent vite malgré des coiffures différentes. Tous les visages sont un peu simples, et on remarque d’ailleurs qu’ils font la même taille chez un garçon de 2 mètres ou sur le freluquet du lycée. Dommage, donc, que les proportions ne soient pas vraiment respectées. Tout comme les arrières plans qui manquent un peu de profondeur et d’étoffe. De toute façon, seules les scènes de sexe comptent réellement. Rien de spécial, donc. Le tout est un peu trop statique et a du mal à nous séduire, définitivement. La traduction est bonne, la couverture également et comme d’habitude, le débat onomatopées adaptées / non adaptées fait rage. Masi bon, le tout reste agréable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs