Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 16 Mai 2011
L’épisode de la fausse Himiko qui était en fait une vraie ou une copie de la vraie, à vrai dire on ne sait plus trop, se termine enfin. Dans un retournement de situation assez bon enfant qui retourne la perception qu’on avait de cette prêtresse tout en rejetant la faute sur des mystérieux autres personnages qui apparaissent comme un cheveu sur la soupe avec leurs inugamis ou serpents, au choix. On n’a pas tout saisi, mais le plus important reste la souffrance d’Hitugi quand il comprend qu’il a par deux fois laissé mourir sa prêtresse Himiko la 99ème. D’ailleurs, après avoir rendu méchante Himiko, il reste ... Hitsugi ! Proie facile car inintéressante depuis qu’il est revenu après de Kosumo, l’auteur lui invente à lui aussi un moment difficile à vivre en improvisant un rôle sombre et des ténèbres qui le rongeraient. Du coup, tout le tome est concentré sur les valeurs ombre VS lumière de Kosumo, avec ses beaux discours et ses doutes sur le garçon qu’elle aime.
Encore un nouveau personnage avec l’intervention d’Hisho, et tout se passe presque bien. Presque, parce qu’entre les requêtes des policiers de la ville, un mystique problème de fausses-couches à répétition et la violence d’Hitsugi, Kosumo n’arrive plus bien à gérer la situation et on assistera à sa première réelle défaite en tant que prêtresse, n’ayant pas réussi de ses mots doux et réconfortants à contrebalancer la force maléfique d’un certain rocher de conception. Si l’on ne suit pas tout dans ce tome, heureusement que le fil directeur reste assez clair à lire ... mais pas forcément intéressant. On se lasse des manœuvres de l’auteur qui tente de nous intéresser avec ses prévisibles interventions, ou les autres qui se révèlent précipitées et peu compréhensibles. Dommage, le précédent tome était meilleur et encourageant une amélioration, alors qu’avec ce cinquième opus on ne fait que régresser.