Légendaires (les) Vol.8 - Actualité manga

Légendaires (les) Vol.8 : Critiques Griffes et plumes

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Octobre 2013

La situation dans laquelle était les Légendaires à la fin du précédent tome était particulièrement dangereuse, nos héros étant attaqués de toutes parts. Pour couronner le tout, les crises de folies de Gryffenfer avaient donné du fil à retordre aux autres membres de l’équipe. Tous les Légendaires étaient inconscients hormis la stagiaire rencontrée dans le dernier volume : Shun-Day. Devant eux se dressaient les Jaguarians ainsi que leur chef : Kel-Cha, qui s’avère être le frère jumeau de Gryffenfer.

Avant de reprendre l’histoire là où elle s’était arrêtée, le lecteur plongera à nouveau dans les méandres du passé de Gryf et découvrira plusieurs facettes de sa personnalité. Par la suite, la mission confiée par les divinités Aube et Crépuscule aux Légendaires continuera son cours et trouvera sa conclusion à la fin de l’ouvrage.

Depuis le début de la série, Patrick Sobral n’a cessé de redoubler d’efforts pour nous concocter des histoires passionnantes alliant des évènements frôlant la tragédie et une malice croustillante venant contrebalancer le tout. Avec ce huitième tome, Patrick Sobral ne cesse de repousser son propre objectif et s’oriente vers des scénarios et enjeux plus habiles. Effectivement, les Légendaires apprendront à leurs dépens que leurs missions ont beau être simples et évidentes, ils ne pourront atteindre leur but sans occasionner de dommages collatéraux. Toute cette gravité s’exprime grâce au personnage de Gryffenfer qui est au centre du récit et qui devra choisir entre le camp des Légendaires ou celui des Jaguarians. La belle époque est terminée où nos héros avaient toujours la bonne décision est révolue, chaque acte aura des conséquences irrémédiables.

Grâce à tout cela, Patrick Sobral commence à viser un lectorat plus adulte et cette sensation sera confirmée dans le prochain tome qui changera totalement le ton de la série. N’ayez crainte, les fondements de l’œuvre de l’auteur restent inchangés : les touches d’humour sont toujours présentes et conservent cette magie unique dont Patrick Sobral a lui seul le secret.

Il n’y a rien à rajouter de plus, Patrick Sobral confirme, une nouvelle fois, avec ce huitième tome toute l'étendue de son génie et nous laisse sur les rotules avec une dernière page dont nous nous serions bien passés. Nous sommes prévenus, le prochain tome sera celui de tous les changements…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
17 20
Note de la rédaction