Légendaires (les) Vol.6 : Critiques Main du futur

Il suffit de regarder l’illustration de ce sixième volume pour nous donner, avant même de commencer la lecture, une surexcitation dans les moindres recoins de notre corps. Ce dessin annonce d’ores et déjà l’ambiance de la lecture à venir : électrisante.

Et cette atmosphère se confirmera tout au long de l’ouvrage : ce sixième tome est un véritable coup de maitre de la part de l’auteur. Reprenant l’histoire là où le dernier tome s’était arrêté, Patrick Sobral nous offre, par le biais de ce sixième tome intitulé « Main du futur » , une histoire passionnante dans laquelle se mêlent à merveille paradoxes temporels et présent alternatif. Les Légendaires auront donc fort à faire pour rétablir le continuum espace temps. La difficulté sera de mise car étant enfants, les Légendaires ne savent pas comment agir avec les adultes, qu’ils soient alliés ou ennemis. Le résultat en est que plus exquis. Par ailleurs, le lecteur constatera lors de sa lecture, l’imagination débordante de Patrick Sobral, l’auteur ayant trouvé lui-même un moyen astucieux pour arrêter sa propre série.

Ce sixième volume est donc un concentré d’action pure, le rythme ne faiblit à aucun moment et l’action est soutenue par des cadrages très dynamiques de la part de l’auteur. Ce dernier s’amusera même avec le lecteur grace à une petite interlude très moqueuse et taquine survenant après un passage ô combien important du récit. Le lecteur sera conquis et poursuivra sa lecture sans perdre une seconde de plus.

Graphiquement, c’est difficile à croire mais l’auteur a encore franchi un cap. L’ensemble, en plus d’être très beau, est très élégant : le trait ainsi que la mise en couleurs sont recherchés et les détails fourmillent à foison. Les couleurs atteigneront leur paroxysme à la 45ème page avec une illustration tout simplement somptueuse et contemplative.

Inutile d’en dire plus, ce sixième tome s’inscrit parmi les meilleurs de la série jusqu’à présent. L’ensemble est très fluide, le plaisir de lecture est total et le lecteur restera, une fois de plus, sur sa faim une fois la dernière page du livre tournée. Un excellent tome pour une série qui l’est tout autant.