Légendaires (les) Vol.2 - Actualité manga

Légendaires (les) Vol.2 : Critiques Le gardien

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Avril 2013

Être un héros c’est savoir se tirer d’une mauvaise passe. Nous avions laissé les Légendaires dans une fâcheuse posture à la fin de notre dernière lecture, le petit groupe de héros intrépides étant aux prises avec les Zar-Ikos. Contre toute attente, le combat s’était stoppé, les Zar-Ikos ayant vu en Elysio leur créateur : Darkhell.

Ainsi, Patrick Sobral continuera de narrer, avec ce second tome, les péripéties des Légendaires pour retrouver le pierre de Crescia, cette petite gemme qui permettra à Danaël et ses compagnons de faire machine arrière afin de réparer les erreurs commises dans le passé. Mais le trajet qu’empruntera les Légendaires sera long et semé d’embûches. Elysio ne simplifiera pas la tâche au petit groupe puisqu’il voudra boire un philtre qui lui rendra la mémoire et grâce auquel il pourra redevenir Darkhell. Tout un tas de contraintes seront donc imposées aux Légendaires et un véritable contre la montre s’engagera.

Le lecteur pourra alors constater toute l’habileté qu’à Patrick Sobral pour raconter son histoire. Le tout est très fluide, cohérent, clair comme de l’eau de roche et le lectorat sera fasciné, tant au niveau narratif de que visuel. C’est aussi par le biais de cette seconde lecture que le dessinateur nous confirmera tout le talent de son coup de crayon. Les expressions des protagonistes sont toujours aussi mignonnes et enfantines, le style Super Deformed (procédé visant à dessiner une tête d’une grandeur supérieure au reste du corps) est utilisé judicieusement. Les couleurs employées restent les mêmes, à savoir très vives et agréables à l’œil. Il n’y a pas à chipoter, ce second tome est une réussite d’un point de vue visuel.

Enfin, le lecteur attentif pourra toujours remarquer quelques clins d’œil très appréciables durant la lecture comme celui des Zar-Ikos, référence faite au légume vert et l’allusion au chamallow (confiserie à base de guimauve) faite en fin de volume avec les orcs de Shamalau.

Patrick Sobral confirme donc, avec ce second volume, la bonne impression laissée par la première lecture. Le dessinateur arrive à allier un style visuel très réussi à une histoire très intéressante et le lecteur est, de ce fait, happé par cette histoire. Une réussite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
16 20
Note de la rédaction