Légendaires (les) Vol.10 - Actualité manga

Légendaires (les) Vol.10 : Critiques La marque du destin

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Février 2014

Grâce à l’Alystory les Légendaires savent désormais quel membre de leur équipe va servir de réceptacle pour la réincarnation du dieu destructeur Athanos. La solution la plus élémentaire et la plus drastique serait de mettre fin aux jours de la personne concernée par la renaissance de la divinité mais les Légendaires ne préfèrent pas éliminer l’un des leurs. Finalement, ils décident donc d’affronter la déité qui se dresse devant eux. Le temps est contre eux car ils n’ont que 24 heures pour se préparer à ce combat déterminant.

Par le biais de ce dixième tome, Patrick Sobral continue de faire pencher son récit dans un liquide opaque, recouvrant toutes les extrémités de son œuvre sans pour autant toucher à la base de son travail. Ainsi, les évènements de ce nouveau volume sont plus sombres que jamais mais la petite touche d’humour est toujours présente et vient alléger le tout.

Cette rupture, entamée depuis le tome précédent se confirme sans l’ombre d’un doute. Rien ne sera plus comme avant pour nos héros et cette cassure assez abrupte convaincra sans crainte le lectorat qui deviendra plus âgé. Ce pari très osé de la part de Patrick Sobral séduira également au public adulte qui trouvera dans les Légendaires, de nombreuses références issues de dessins animés ayant bercés son enfance. C’est donc un pari assez osé mais réussi qui arrive à réunir deux tranches d’âge bien distinctes l’une de l’autre autour d’une seule et même œuvre.

Il n’y a rien à redire concernant le reste, la patte graphique de Patrick Sobral est toujours aussi agréable, les évènements défilent, encore une fois, à une vitesse folle et l’auteur maîtrise complètement son récit du début jusqu’à la fin.

Cela devient une habitude mais ce dixième tome est, une nouvelle fois, d’excellente facture et il réussi avec brio une transition délicate mais très attrayante. Du grand art, ni plus ni moins.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
18 20
Note de la rédaction