Cocon (le) - Actualité manga

Cocon (le) : Critiques

Yawarakai Kara

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Mars 2009

« Ici, de nombreux sentiments de croisent... les uns après les autres... »

C'est au travers de six petites histoires: « Le cocon », « Les amoureux du ciel », « la robe », « transparente comme l'eau », « une battante », « Kaze-Zôshi », que Mari Okazaki nous parle de l'amour. Elle aborde ce thème sous plusieurs angles, mais qui ont tous un point commun: leur intensité. L'amour est un sentiment fort, et il ne laisse jamais indifférent. Ces histoires, toutes plus douces les unes que les autres, nous emportent lentement dans des mondes différents, où l'amour règne en maître dans le cœur de chacun.

« Le cocon »:
Au travers du phénomène des Hikikomori, ce sont deux jeune filles qui font connaissance. Toutes deux dénuées de courage, parviennent ensemble à se relever pour prendre en main leur avenir. On découvre alors leurs sentiments, leurs envies. La nouvelle locataire du studio réussit à imaginer tous les sentiments qui auparavant emplissaient ce studio, si rempli et vide à la fois aujourd'hui. Les objets ne remplacent pas la chaleur humaine. Mais Shiori est profondément touchée par le récit de l'amie du précédent locataire. Un simple récit, plein de couleurs et de nuances, peut parfois à lui seul nous permettre de recouvrer tout espoir, et ainsi, de croire à la vie.


« Les amoureux du ciel »:
Cette histoire est celle que j'ai appréciée le plus. Très simple, elle aborde l'amour très facilement. Quel délice de pouvoir observer, épier les moindres mouvements de la personne désirée, sans que celle-ci ne semble soupçonner notre regard sans cesse tourné vers lui. Mari Okazaki nous montre ces doux moments, pendant lesquels l'amour est inexplicable, sans limite, et surtout inavouable. On aime profiter du moindre petit moment, de ces instants passés à le regarder, le découvrir et le connaître. Un rien peu parfois troubler ce paisible état. On peut alors de dire qu'aller lui parler va vraisemblablement tout gâcher. Mais pourquoi ne pas essayer, ne pas tenter l'expérience ne serait-ce qu'un seule fois... bien plus qu'un bon moment est alors à notre portée.


« Transparente comme l'eau »:
Dans « Transparente comme l'eau », on assiste à un souhait d'une jeune fille: vouloir être regardée. Ne serait-ce que par une seule personne, cela suffirait à la combler. Ainsi, être mannequin de main n'est pas une assez bonne opportunité pour que les autres profitent de notre image. Mais il suffit d'un seul regard, d'une seule reconnaissance pour que cela provoque en nous des sentiments incomparables.

lovehina68

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs