Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 11 Avril 2012
Ueki Kôsuke est en 5°C au collège Hinokuni. Il a le pouvoir de transformer ce qu’il considère comme des détritus en arbre (uniquement s’il tient la chose dans les mains). Bien qu’il risque de perdre un de ses dons à chaque fois qu’il blesse quelqu’un avec son pouvoir, Ueki va combattre pour la justice ! Un gigantesque combat plein d’humour commence ici !
Commencé chez nous en octobre 2004 et terminé en août 2007, La Loi d’Ueki fait partie de ces mangas qui sont vite passés inaperçus en France malgré leur potentiel. Nous avons là un shonen qui reprend les codes classiques du genre : les pouvoirs, les combats, le prof qui entraîne le héros et enfin ses compagnons. L’histoire en soi n’est pas bien compliquée : 100 prétendants doivent chacun choisir un collégien afin de le faire participer à un immense tournoi où les combats se font à base de pouvoir. Le collégien gagnant remportera le « don vierge », c’est-à-dire la capacité qu’il souhaite et son prétendant deviendra Dieu.
Avec un tel scénario on pourrait déjà plus ou moins penser à une suite classique : des combats à la MÄR jusqu’à la fin du manga, mais ayant déjà lu la suite je peux vous garantir que non ! L’auteur prévoit plusieurs choses originales que je me tairais de dire pour le moment.
Le système des pouvoirs quant à lui est plutôt intéressant, un utilisateur doit remplir une condition afin de l’exercer comme par exemple notre héros qui a la capacité de transformer les détritus en arbre : sans déchet, il ne peut donc rien faire ! Il en est de même d’un ennemi qui peut transformer l’eau dans sa bouche en flammes. A cela s’ajoute le système des dons : chaque collégien en possède et en perd un dès qu’il touche une personne n’ayant pas de pouvoir. En échange il en gagne un en battant quelqu’un qui en possède un. Les dons peuvent être serviables comme inutiles au combat, Ueki possède par exemple le don d’apprendre et de plaire aux filles qu’il perdra bêtement dès les premières pages !
Enfin, il faut savoir que le manga ne manque pas d’humour et que l’on rit beaucoup face à la débilité de notre héros.
Le titre fût publié dans le Shonen Sunday où l’on trouve quelques mangas visant un public plutôt enfantin et c’est le cas de La Loi d’Ueki, le dessin qui a repoussé pas mal de gens prouve bien cela. Cependant celui-ci colle parfaitement au récit et vu comment l’auteur va progresser au fil des tomes, il serait dommage de faire impasse sur ce manga à cause du dessin, je vous le garantis.
Pour finir sur l’édition, celle-ci est correcte à part peut être le papier qui est vite jauni ; la traduction elle est satisfaisante.
Ainsi La Loi d’Ueki est un shonen sympathique, il faut passer le cap des premiers tomes ainsi que sur le dessin pour se rendre compte que ce n’est pas un manga destiné uniquement aux « gamins » bien que celui a tous les éléments visant un public jeune. L’auteur va progresser au fil des tomes, son histoire s’intensifier, bref un bon début même si celui-ci manque un peu d’originalité.
Commencé chez nous en octobre 2004 et terminé en août 2007, La Loi d’Ueki fait partie de ces mangas qui sont vite passés inaperçus en France malgré leur potentiel. Nous avons là un shonen qui reprend les codes classiques du genre : les pouvoirs, les combats, le prof qui entraîne le héros et enfin ses compagnons. L’histoire en soi n’est pas bien compliquée : 100 prétendants doivent chacun choisir un collégien afin de le faire participer à un immense tournoi où les combats se font à base de pouvoir. Le collégien gagnant remportera le « don vierge », c’est-à-dire la capacité qu’il souhaite et son prétendant deviendra Dieu.
Avec un tel scénario on pourrait déjà plus ou moins penser à une suite classique : des combats à la MÄR jusqu’à la fin du manga, mais ayant déjà lu la suite je peux vous garantir que non ! L’auteur prévoit plusieurs choses originales que je me tairais de dire pour le moment.
Le système des pouvoirs quant à lui est plutôt intéressant, un utilisateur doit remplir une condition afin de l’exercer comme par exemple notre héros qui a la capacité de transformer les détritus en arbre : sans déchet, il ne peut donc rien faire ! Il en est de même d’un ennemi qui peut transformer l’eau dans sa bouche en flammes. A cela s’ajoute le système des dons : chaque collégien en possède et en perd un dès qu’il touche une personne n’ayant pas de pouvoir. En échange il en gagne un en battant quelqu’un qui en possède un. Les dons peuvent être serviables comme inutiles au combat, Ueki possède par exemple le don d’apprendre et de plaire aux filles qu’il perdra bêtement dès les premières pages !
Enfin, il faut savoir que le manga ne manque pas d’humour et que l’on rit beaucoup face à la débilité de notre héros.
Le titre fût publié dans le Shonen Sunday où l’on trouve quelques mangas visant un public plutôt enfantin et c’est le cas de La Loi d’Ueki, le dessin qui a repoussé pas mal de gens prouve bien cela. Cependant celui-ci colle parfaitement au récit et vu comment l’auteur va progresser au fil des tomes, il serait dommage de faire impasse sur ce manga à cause du dessin, je vous le garantis.
Pour finir sur l’édition, celle-ci est correcte à part peut être le papier qui est vite jauni ; la traduction elle est satisfaisante.
Ainsi La Loi d’Ueki est un shonen sympathique, il faut passer le cap des premiers tomes ainsi que sur le dessin pour se rendre compte que ce n’est pas un manga destiné uniquement aux « gamins » bien que celui a tous les éléments visant un public jeune. L’auteur va progresser au fil des tomes, son histoire s’intensifier, bref un bon début même si celui-ci manque un peu d’originalité.
22/08/2007 