Kuroko's basket Vol.24 : Critiques

Kuroko a montré au coach que, malgré ses faiblesses évidentes et monumentales, il possédait un talent déterminé et certain pour enfin passer dans l’équipe A de basket de Teiko. Néanmoins, cela ne suffit pas. Kuroko devra prouver dans son premier match qu’il peut mettre à profit tout son talent pour toute l’équipe et ainsi peut-être devenir un titulaire. Il ne faut cependant pas qu’il succombe au stress du premier match.

Nous continuons à nous plonger dans le passé de Kuroko et de ses anciens coéquipiers faisant partie de la génération miracle. C’est une occasion en or pour découvrir sous un autre jour tous ces titans du basket, devenus aujourd’hui rivaux. Mais il fut une époque où ils étaient ensemble et étaient encore peu certains quant à leur potentiel diabolique et arrogant. Bien que nous suivons principalement l’ascension de Kuroko, nous suivons également la montée en puissance de tous les autres majeurs de Teiko. Avec une maîtrise quasi parfaite, Tadatoshi Fujimaki nous conte le quotidien de ces collégiens encore peu conscients du devenir immense et impressionnant qui les attend. C’est également avec beaucoup de cohérence que l’auteur recolle les morceaux que le lecteur connaissait jusqu’ici du passé des différents membres de la GM, que ce soit le découragement d’Aomine en apprenant qu’il est trop fort ou encore le fait que Momoi sera amenée à tomber instinctivement amoureuse de Kuroko. Bien plus que des matchs et des entraînements, le mangaka nous montre les liens naissants et forts et la complicité qui unissent les différents joueurs de Teiko. Aucun personnage n’est mis sur le banc, tout le monde a l’opportunité d’être approfondi et d’être mis en avant.

Tadatoshi Fujimaki nous subjugue, nous captive face à un passé, face à des matchs, face à une ascension, face à des membres de la GM, qui écrasent tout sur son passage. On ne s’attendait pas à ce que l’auteur nous conte si merveilleusement bien et avec autant d’exactitude le passé commun des joueurs de la GM. En à peine un tome et demi, notre attachement face à cette équipe de Teiko va croissant. A un tel point qu’on a l’impression d’éluder totalement l’existence de l’équipe actuelle de Seirin. Alors qu’il nous a fallu pas mal de tomes pour prendre d’affection les joueurs de Seirin en affection, il ne nous aura fallu presqu’un maudit tome pour être pleinement sous le charme des membres de Teiko. Et ça, il faut le faire. Il fallait oser, en plein cours de récit et à l’approche de la fin, pour immerger son lecteur en plein passé, en usant en aucun cas de petits flash-backs. Et pour ça, Fujimaki, chapeau !