Kujô l’implacable Vol.8 - Manga

Kujô l’implacable Vol.8 : Critiques

Kujô no Taizai

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 17 Février 2025

Toujours marqué par les choix de vie douteux de son ex Chika et par l'état de santé de sa petite soeur Kazue qu'il souhaite plus que tout soigner, Kazuma refuse l'affaire proposée par Mibu et entreprend de créer sa propre société, en demandant à Kujô de devenir son avocat-conseil. Permettant notamment à Shôhei Manabe de commencer un petit peu à taper sur les dérives de certains systèmes comme celui des start-up et des franchises, ce nouvel enjeu reste toutefois très secondaire ici, face à l'étau qui continue de se resserrer sur l'avocat et sur Mibu: non seulement l'inspecteur Arashiyama reste déterminé à faire tomber ces deux-là pour ensuite atteindre Kyôgoku, mais en plus l'avocat Yamashiro continue lui aussi ses investigations pour coincer son ancien disciple et le faire accuser de chantage...

Au fil de ce huitième volume, l'étau continue tout naturellement de se resserrer, et cela passe par plusieurs choses, comme l'arrestation d'un sbire de Mibu qu'on essaie de faire parler, l'entrée en scène du procureur Kuroudo Kurama qui hait plus que tout les avocats et particulièrement les gens comme Kujô pour des raisons que l'on vous laisse découvrir, l'interrogatoire d'Arashiyama auprès de Karasuma pour essayer de li faire dire pourquoi il a quitté le cabinet de Kujô, ou encore une mission meurtrière confiée à Inukai, un autre sbire de Mibu, sans que ceux-ci sachent encore l'importante identité de leur nouvelle victime...

Toutes ces pistes s'avèrent intéressantes, car chacune d'elles a des choses à apporter. La mission confiée à Inukai concernant le dénommé Takeshi interpelle par sa façon de rendre justice, d'autant que la cible est a priori la pire des ordures depuis toujours. Quant à l'entrée en scène de Kuroudo, son lien très étroit avec Kujô nous intéresse tout naturellement. Et le cas de Karasuma, lui, amène surtout de nouvelles révélation fortes non seulement sur lui mais aussi sur Kujô, au vu d'une affaire passée qui les lie. Au fil de tout ceci, Manabe questionne toujours les ambivalences de la loi et de la justice ainsi que des professions qui y sont liées, notamment ici le rôle du procureur.

Le mangaka continue de mener doucement mais sûrement son intrigue: l'histoire principale avance tranquillement, certes, mais c'est pour mieux laisser le temps à Manabe de décortiquer ses sujets avec précision, réalisme et impact.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction