Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 02 Octobre 2020
Atterri dans un autre monde où ses trois compagnes d'aventure sont des bras cassés malgré leur haut rang, Kazuma a déjà traversé bien des épreuves et des déconvenues... Alors quand un autre aventurier, jaloux de le voir épaulé par trois jolies filles, le provoque, pourquoi donc ne pas accepter sa provocation et changer d'équipe avec lui ?! Tel est l'enjeu du premier chapitre de ce 3e tome, qui propose un petit récit partant d'une bonne idée: pendant que notre héros profite d'une vraie équipe d'aventuriers en y montrant même sa valeur, l'autre jaloux risque fort de revenir la queue entre les pattes après avoir vu ce que valent Aqua, Megumin et Darkness... Mais si l'idée de base est sympathique, malheureusement son exploitation reste très succincte: en seulement une grosse vingtaine de pages, le mangaka Masahito Watari reste vraiment en surface, alors qu'il aurait par exemple pu être amusant de voir plus en détails l'autre aventurier découvrir les... hem, "compétences" de nos trois héroïnes.
Et globalement, c'est un peu la même donne à chaque nouveau récit de ce tome. Que ce soit pour partir explorer un donjon où se trouve une surprenante liche, pour essayer d'apprendre quelques compétences auprès de Wiz, pour exorciser une maison hantée par des esprits malins dont le fantôme d'une fillette, ou pour profiter d'un étonnant service nocturne proposé par des succubes, Kazuma traverse encore bien des épreuves... mais à chaque fois, elles sont courtes, ne durent qu'un chapitre (deux à tout casser), et vont donc vraiment à l'essentiel en restant très basiques avec un goût de déjà-vu ailleurs.
Alors, est-ce que cet aspect un peu trop basique suffit à rendre la lecture lassante ? Eh bien, pas forcément ! Car l'humour reste bel et bien de la partie dans de nombreuses situations,en tirant notamment bien parti des personnalités de nos protagonistes. Aqua reste la plus en vue cette fois-ci, au vu des nombreuses bêtises qu'elle effectue, ne serait-ce qu'au cimetière ou dans ce qu'elle fait subir à la pauvre Wiz ! En tant que personnage principal, Kazuya est évidemment omniprésent, et on a même l'occasion d'entrevoir quelques autres facettes de lui, notamment dans le chapitre avec les succubes... Quant à Megumin et Darkness, elles ont beau être dans l'ensemble un peu plus discrètes, elles régalent à certains moments, notamment dans le dernier chapitre... Et puisque l'on parle du dernier chapitre, on peut facilement lui attribuer la mention spéciale du tome avec son bref retour dans le Japon qui ne manque pas de petites situations décalées, jouant sur la méconnaissance totale de notre monde de la part de nos trois héroïnes, ou sur la façon dont elles sont (forcément) accueillies au repaire otaku d'Akihabara ! Si bien que, là aussi, on aurait volontiers aimé que ce petit délire dure un peu plus longtemps.
En somme, les récits restent à nouveau très simples et courts, faisant alors que le mangaka n'exploite bien souvent les possibilités qu'en surface. Cependant, grâce à une palette de protagonistes suffisamment bien campée, on passe toujours un bon et amusant petit moment à la lecture. Et à l'arrivée, on ne s'ennuie jamais en lisant Konosuba, même si l'on espère que par la suite Masahito Watari saura proposer des récits un peu plus développés.
Et globalement, c'est un peu la même donne à chaque nouveau récit de ce tome. Que ce soit pour partir explorer un donjon où se trouve une surprenante liche, pour essayer d'apprendre quelques compétences auprès de Wiz, pour exorciser une maison hantée par des esprits malins dont le fantôme d'une fillette, ou pour profiter d'un étonnant service nocturne proposé par des succubes, Kazuma traverse encore bien des épreuves... mais à chaque fois, elles sont courtes, ne durent qu'un chapitre (deux à tout casser), et vont donc vraiment à l'essentiel en restant très basiques avec un goût de déjà-vu ailleurs.
Alors, est-ce que cet aspect un peu trop basique suffit à rendre la lecture lassante ? Eh bien, pas forcément ! Car l'humour reste bel et bien de la partie dans de nombreuses situations,en tirant notamment bien parti des personnalités de nos protagonistes. Aqua reste la plus en vue cette fois-ci, au vu des nombreuses bêtises qu'elle effectue, ne serait-ce qu'au cimetière ou dans ce qu'elle fait subir à la pauvre Wiz ! En tant que personnage principal, Kazuya est évidemment omniprésent, et on a même l'occasion d'entrevoir quelques autres facettes de lui, notamment dans le chapitre avec les succubes... Quant à Megumin et Darkness, elles ont beau être dans l'ensemble un peu plus discrètes, elles régalent à certains moments, notamment dans le dernier chapitre... Et puisque l'on parle du dernier chapitre, on peut facilement lui attribuer la mention spéciale du tome avec son bref retour dans le Japon qui ne manque pas de petites situations décalées, jouant sur la méconnaissance totale de notre monde de la part de nos trois héroïnes, ou sur la façon dont elles sont (forcément) accueillies au repaire otaku d'Akihabara ! Si bien que, là aussi, on aurait volontiers aimé que ce petit délire dure un peu plus longtemps.
En somme, les récits restent à nouveau très simples et courts, faisant alors que le mangaka n'exploite bien souvent les possibilités qu'en surface. Cependant, grâce à une palette de protagonistes suffisamment bien campée, on passe toujours un bon et amusant petit moment à la lecture. Et à l'arrivée, on ne s'ennuie jamais en lisant Konosuba, même si l'on espère que par la suite Masahito Watari saura proposer des récits un peu plus développés.
13/06/2025 
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