Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 04 Août 2022
Les élèves du lycée privé Itan sont tous plus hurluberlus les uns que les autres, ce qui ne rend pas simple la tâche de Komi : Se faire 100 amis. Grâce à l'aide du premier d'entre eux, le très banal Tadano, l'icone du lycée a pu sympathiser avec quelques personnes, et ce malgré son anxiété sociale qui l'empêche de prononcer le moindre mot. Mais voilà que Komi attire l'intérêt d'une camarade autrement plus complexe : Makeru Yadano. Cette dernière déteste perdre, un sentiment qui s'accentuera au cours de la visite médicale, jusqu'à évoluer en vrai fascination pour l'icone de l'établissement...
Après des débuts réussis, aussi frais que drôles et touchants, nous en attendions beaucoup de la comédie sociale de Tomohito Oda. Pika ayant fait le choix de proposer les deux premiers tomes en simultanée afin d'appuyer le lancement de l'œuvre chez nous, ce fut le moyen d'approfondir d'emblée la lecture et se forger un avis encore plus concret. Une réussite, tant ce second tome confirme les qualités des premiers temps, tout en apportant quelques subtilités supplémentaires.
Fidèle à sa formule, le récit continue de développer différentes histoires qui suivent un schéma commun : L'entrée en scène de nouveaux personnages qui se grefferont, ou non, au cercle d'amis que Komi souhaite élargir. Dans cet agencement classique, c'est avant tout la personnalité du nouvel énergumène qui apportera de la couleur à l'ensemble, et les deux concernés de l'opus n'en manquent pas. D'un côté, Yadano souffre d'un complexe d'infériorité quasiment maladif qui la poussera vers les extrêmes, tandis que Nakanaka (qui occupe davantage la seconde moitié de l'ouvrage) vit dans son propre univers, auquel elle a choisi d'incorporer Komi. Ainsi, les situations se renouvellent, de même que les gags qui jouent autour de ces caractères fanfaronnant, en opposition aux très rationnels Komi et Tadano. L'élément est simple mais fonctionne tout à fait, mais n'est pourtant pas le seul ingrédient du volet.
Car là où Tomohito Ôda fait preuve d'habilité, c'est dans sa manière d'apporter de la douceur à son récit, de par les interactions entre personnages qui peuvent prendre de multiples couleurs. Komi ne réagit pas que vis à vis de Tadano mais parvient aussi à imposer sa personnalité lors des différents événements, ce qui la rend toujours plus attachante et humaine. Et parce que le personnage ne parle pas, c'est visuellement que le mangaka parvient à retranscrire ces subtilités de ton. Oui, on rit de bon cœur dans Komi cherche ses mots, mais d'autres passages savent nous attendrir comme il se doit, surtout quand il s'agit de montrer l'évolution et les efforts dont l'héroïne peut être capable. L'auteur utilise donc sa narration à très bon escient pour garnir son récit, prouvant sa maîtrise de celui-ci.
Au demeurant, Komi cherche ses mots confirme son potentiel avec ce second tome, et montre même quelques ingrédients supplémentaires. Il n'en faut pas plus pour amener une lecture amusante et feel good, garnie d'un casting de personnages attachants. Reste une formule qui plaira ou non, sachant que Tomohito Ôda ne semble pas manquer d'idées pour renouveler le quotidien de Komi et de ses amis.
Après des débuts réussis, aussi frais que drôles et touchants, nous en attendions beaucoup de la comédie sociale de Tomohito Oda. Pika ayant fait le choix de proposer les deux premiers tomes en simultanée afin d'appuyer le lancement de l'œuvre chez nous, ce fut le moyen d'approfondir d'emblée la lecture et se forger un avis encore plus concret. Une réussite, tant ce second tome confirme les qualités des premiers temps, tout en apportant quelques subtilités supplémentaires.
Fidèle à sa formule, le récit continue de développer différentes histoires qui suivent un schéma commun : L'entrée en scène de nouveaux personnages qui se grefferont, ou non, au cercle d'amis que Komi souhaite élargir. Dans cet agencement classique, c'est avant tout la personnalité du nouvel énergumène qui apportera de la couleur à l'ensemble, et les deux concernés de l'opus n'en manquent pas. D'un côté, Yadano souffre d'un complexe d'infériorité quasiment maladif qui la poussera vers les extrêmes, tandis que Nakanaka (qui occupe davantage la seconde moitié de l'ouvrage) vit dans son propre univers, auquel elle a choisi d'incorporer Komi. Ainsi, les situations se renouvellent, de même que les gags qui jouent autour de ces caractères fanfaronnant, en opposition aux très rationnels Komi et Tadano. L'élément est simple mais fonctionne tout à fait, mais n'est pourtant pas le seul ingrédient du volet.
Car là où Tomohito Ôda fait preuve d'habilité, c'est dans sa manière d'apporter de la douceur à son récit, de par les interactions entre personnages qui peuvent prendre de multiples couleurs. Komi ne réagit pas que vis à vis de Tadano mais parvient aussi à imposer sa personnalité lors des différents événements, ce qui la rend toujours plus attachante et humaine. Et parce que le personnage ne parle pas, c'est visuellement que le mangaka parvient à retranscrire ces subtilités de ton. Oui, on rit de bon cœur dans Komi cherche ses mots, mais d'autres passages savent nous attendrir comme il se doit, surtout quand il s'agit de montrer l'évolution et les efforts dont l'héroïne peut être capable. L'auteur utilise donc sa narration à très bon escient pour garnir son récit, prouvant sa maîtrise de celui-ci.
Au demeurant, Komi cherche ses mots confirme son potentiel avec ce second tome, et montre même quelques ingrédients supplémentaires. Il n'en faut pas plus pour amener une lecture amusante et feel good, garnie d'un casting de personnages attachants. Reste une formule qui plaira ou non, sachant que Tomohito Ôda ne semble pas manquer d'idées pour renouveler le quotidien de Komi et de ses amis.
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