Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 24 Octobre 2012
Le premier rendez-vous de Hanabi avec Chikai ne prend pas la tournure escomptée pour notre pauvre héroïne qui se rend compte que l’homme de son cœur est toujours quelque peu épris de Yukine, son ex-petite copine. Mais comment renoncer à son amour lorsque celle-ci vous rend avide et dépendante ?
Alors qu’elle subit l’un de ses premiers chagrins importants, tout porterait à croire que notre personnage principal aurait tendance à se morfondre sur son sort. Toutefois, à notre grand plaisir et soulagement, celle-ci relève la tête haute, encore plus déterminée à atteindre son objectif. Plus qu’une résolution, Hanabi apprend une nouvelle leçon capitale : « Quand on aime quelqu’un, on doit se préparer à être blessé mais aussi à blesser les autres ».
A bien des reprises, on a souligné l’aspect classique de Koibana, pourtant l’auteure nous prouve qu’elle sait y faire dans les récits sentimentaux, sans jamais vraiment rentrer dans le mélodrame et les sentiments baveux et exacerbés. Elle reste cohérente et juste dans les différentes émotions véhiculées. A côté de cela, la mangaka épaissit aussi son intrigue en développant un peu plus à chaque volet les relations d’autres protagonistes secondaires, qui ne cessent de s’étoffer et de devenir à chaque fois plus attachants. D’un autre côté, c’est surtout les interactions entre les personnages-mêmes qui captent l’attention du lecteur dans le suivi du récit. Enfin de compte, c’est une œuvre simple n’entrant pas dans les clichés les plus primaires qui s’écoule doucement mais sûrement comme le flot d’une existence aussi banale que notre réalité, tout en abordant des thématiques plus dures.
En conclusion, il ne faut pas chercher dans cette œuvre-ci du grandiose, de l’extraordinaire, juste les soucis, la légèreté et la joie de tout quotidien. Si vous vous contentez à ce qui est offert, Koibana vous paraîtra des plus chouettes et doux à suivre !