King of Ants Vol.18 - Manga

King of Ants Vol.18 : Critiques

Ari no Ou

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Octobre 2024

Passé étonnamment vite, le festival de musique de fin d'année approche déjà. Et à l'heure de préparer la cérémonie de clôture, un paquet d'événements ont déjà commencé à semer la zizanie. D'un côté, alors que les Princess Dream étaient prévues pour être les grandes gagnantes (ce qui favoriserait les plans de Shirô), Ryûtarô s'en mêle en comprenant que Miharu est la fille de Harumi Umayado, et donc sa précieuse petite soeur, ce qui nous permettra même d'entrevoir brièvement (on dit bien "brièvement", faut pas déconner) une part un peu plus douce chez le dirigeant du conglomérat Rikudô. Del'autre côté, avec l'aide de Hideyoshi, Shirô s'est payé le luxe d'une première provocation en parvenant à monter sur scène, avant de s'échapper avec les gardes à ses trousses. Quant à Shizuru et Chao Jin, ils poursuivent soigneusement leurs plans pour,eux aussi, tenter d'éliminer Ryûtarô...

C'est dans un joyeux parfum de rebondissements et d'imprévus auxquels il faut s'adapter que se poursuit une première moitié de volume qui, si elle n'entre pas encore dans le vif du sujet, entretient soigneusement les enjeux autour de l'inévitable affrontement qui se prépare. Un affrontement qui sera soigneusement scruté à la foi dans la salle et ailleurs,notamment en Chine et du côté du conglomérat Sankai... le tout avec, toujours ce goût délicieux des auteurs pour les notes d'humour un peu ravagées (la confrontation de chiens, la chanson insupportable en "hommage" à Kisaburô, le pétage de plomb de Chiyo...) et pour les élans excessifs... Et c'est précisément cet part d'excès qui va nous régaler, dès lors qu'arrive la deuxième moitié du tome !

Car c'est précisément dans cette deuxième moitié que les choses s'emballent très vite, avec d'emblée quelques cases assez folles dans tout ce qui se joue en quelques secondes (la flèche, l'irruption de Shirô puis de Chôkichi, la rixe Shizuru/Chiyo), et certaines séquences donnant immédiatement le ton (on pense fort à toi Yûta). A partir de là, on va éviter d'en dire beaucoup plus afin de ne pas spoiler, mais on peut au moins signaler que, toujours sous de nombreux regards entretenant bien les nombreux enjeux, mais aussi toujours avec le côté délicieusement excessif qui caractérise l'oeuvre, le tant attendu duel au sommet qui s'engage tient déjà bien ses promesses, tandis que plusieurs autres duels annexes se mettent assez délicieusement en place.

Tout ceci nous promet un prochain volume du tonnerre, si Tsukawaki et Itô tiennent bien toutes leurs promesses. En attendant, ce 18e opus se révèle particulier prenant et efficace pour faire monter la sauce !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs