King of Ants Vol.14 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Septembre 2022

Malgré une pique de colère de Shiro à cause d'une sombre histoire de castor, le surprenant clip vidéo des Princess Dream fait un carton sur les réseaux sociaux, que ce soit grâce à son côté très authentique (forcément, vu son tournage de bourrin) ou à ses membres dynamitant avec amusement les codes des idols. En apparence si ridicule, le plan de Shiro pour participer au festival de musique de fin d'année organisé par Shizuru suit donc très bien son cours, de la plus improbable des manières ! Cependant, Shizuru ne tarde pas à découvrir cette montée en puissance des Princess Dream, si bien qu'elle commence à manigancer des choses pour en tirer profit...

Il faudra toutefois attendre pour voir ce que compte faire exactement la présidente de la Rikudô TV, qui a le monde du showbiz dans sa poche, car dans ce tome l'essentiel se passe du côté des FMZ 24, le groupe soutenu par la cadette des Rikudô et dont la victoire à l'émission de fin d'année est censée être déjà toute tracée. Avec la mise à l'écart de Chiyo, la palce de nouveau "centre" du groupe se joue effectivement entre deux jeunes filles: d'un côté la dénommée Fumin, qui transpire rapidement de toute l'hypocrisie dont est capable le milieu des idols et du showbiz, et de l'autre notre chère Miharu qui, avec son innocence et sa naïveté vraiment authentiques, n'a aucune difficulté à s'attirer les faveurs des fans. On s'amuse facilement de cette situation tirant bien partie des personnalités caricaturales des principales concernées... mais les choses sont loin de se limiter à ça, puisque Miharu deviendra le centre de bien des attentions ici.

En effet, la popularité de l'adorable jeune fille est évidemment très loin de plaire à Fumin ainsi qu'à son petit ami Hideyoshi, ancienne racaille influente devenu une exquise caricature de pseudo groupe de rock "rebelle", les Pandas Roses de l'Anarchie (tout est dans le nom), et ces deux-là semblent alors prêts à tout pour se débarrasser de Miharu, ce qui nous laisse sur une fin de tome mouvementée. Mais ce n'est pas tout puisque, entre certains souvenirs du père de Miharu et la découverte d'une part de l'enfance de Ryûtarô (qui avait une mère pour le moins spéciale), c'est toute une face surprenante qui se dévoile sur les véritables origines de Miharu, des origines relançant de plus belle les enjeux.

Bien que le festival de musique de fin d'année se fasse encore et toujours attendre, King of Ants ne perd alors rien en intérêt avec ce 14e opus qui accentue encore les attentes, ce fameux festival sonnant décidément toujours plus comme un futur point culminant de la série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction