Kimagure Orange Road Vol.8 - Actualité manga

Kimagure Orange Road Vol.8 : Critiques

Kimagure Orange road

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Mai 2012

Madoka, ou Hikaru ? Kyosuke semble avoir fait le mauvais choix ! Du moins, c'est qu'il croit avoir vu en rêve. Mais attention, car les songes du jeune homme sont souvent prémonitoires... il fera alors tout pour ne pas reproduire la situation qu'il a prédite, mais peut-on vraiment lutter contre le destin ?

Avec ce huitième volume, Izumi Matsumoto nous offre un cocktail de tout ce qui fait le sel de la série. Quelques évocations de pouvoirs magiques par-ci par-là, notamment avec une amorce vers des mondes parallèles, différentes hésitations amoureuses, un nouveau voyage,... Nous sommes ici définitivement en terrain conquis. Oui, mais n'en attendions-nous pas plus, surtout lorsque le tome précédait annonçait l'ouverture d'une nouvelle thématique sur l'homosexualité féminine ? Les chapitres se suivent mais ne se ressemblent pas, et l'on se demande même s'ils ne sont pas complètement interchangeables.

L'arrivée d'Akane, cousine de Kyosuke, n'apporte pour l'instant pas grand-chose de neuf, et l'on reste avec le sentiment que ce nouveau personnage est encore sous-exploité. Ces piques de jalousie où ses initiatives d'entremetteuses restent assez effacées, tant notre héros n'a pas besoin d'aide pour se mettre seul dans les pires quiproquos. Pourtant, la surprise viendra de quelques gestes affectueux savamment dosés, pour faire évoluer les rapprochement du triangle amoureux sans pour autant dépasser le stade de la relation chaste. Le premier baiser, ce n'est vraiment pas pour tout de suite !

La fin du volume apporte un peu de piment, avec l'arrivée d'un nouveau prétendant pour Hikaru... mais la jeune fille continue de n'avoir d'yeux que pour son Kyosuke chéri, occultant ses principaux défauts. On aimerait pouvoir en dire autant avec la série, mais ce tome trop routinier fait ressurgir les principales maladresses de l'auteur, qui se lit néanmoins avec l'entrain habituel. Hélas, contrairement à l'amour, ce volume manquait un peu de piment !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs