Kieli Vol.2 - Actualité manga

Kieli Vol.2 : Critiques

Kieli~Shishatachi wa Kouya ni Neru~

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Juin 2009

Fin de ce diptyque dessiné par la talentueuse Shiori Teshirogi et inspiré de la série de roman de Yukako Kabei. Le premier volume était enthousiasmant et on pouvait craindre le pire puisque ce second tome marquait déjà la fin de l'histoire. Mais rassurez-vous, Teshirogi n'a nullement bâclé son travail. Tout se tient !

Derrière cette adaptation en manga du premier roman de la série « Kieli », on devine l'argument commercial, la volonté d'attirer le public vers la lecture des romans. En ce sens, Teshirogi a pleinement rempli son contrat. En l'espace de 2 tomes, malgré les regrets de l'auteur concernant le manque de pages, elle a réussi à donner vie l'univers des romans, pourtant assez complexe, qui mélange science-fiction et fantastique, et qui s'avère passionnant.
Kieli et Harvey continue leur voyage vers la tombe du caporal. En chemin (et en un peu plus de 200 pages), on a le temps de découvrir le passé de Harvey, ses camardes de régiments, la vérité sur les immortels et l'église. On assiste à de belles scènes d'action, à une petite réflexion sur dieu et à l'évolution de Kieli sur le plan affectif et personnel, avec subtilité. Pas de gnangnan !
Le trait de Teshirogi est simple, très agréable à l'œil. Pour autant cette esthétique ne semble pas être recherché à tout prix. Contrairement aux autres titres classifiés shôjo, les personnages ne sont pas tous des gravures de mode (le caporal, Tadai) et les décors existent, réalistes et sobres. Malgré cette absence de fioritures, l'auteur arrive parfaitement à nous transporter dans l'histoire. Elle arrive ainsi à faire ce qu'elle réussit le mieux : faire passer les émotions au travers de ses dessins.
Même si on sent à la fin de ce tome que d'autres aventures attendent Kieli et Harvey, on n'est pas déçu du voyage et on ne se sent pas leurrer.

Au final on passe un très bon moment avec ces 2 tomes. On ne peut que regretter que Teshirogi n'ait pas eu à adapter le reste de l'œuvre ou, du moins, de ne pouvoir se plonger dans les romans.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs