Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.7 - Manga

Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.7 : Critiques

Ruroni Kenshin

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Février 2015

Alors que nous avions laissé Kenshin en compagnie d'un tout nouveau personnage féminin très intrigant, très frais, ce début de tome est l'occasion d'en savoir plus sur celle-ci. Misao, par son espièglerie, son côté têtu, rappellera aux fans de jeux vidéo la géniale Yuffie, de Final Fantasy VII.


La bande initiale étant éclatée, chaque personnage poursuit son chemin séparément, mais tous vers un même but : Kyoto. Cet éclatement narratif rend ce volume particulièrement agréable à suivre, l'auteur s'intéressant à ses différents protagonistes tour à tour, avec de très bonnes transitions.


Tandis que Sanosuke s'entraîne pour devenir plus fort dans la plus pure tradition shônen, il fait la connaissance, le hasard fait bien les choses, d'un moine déchu hyperpuissant mystérieux. La suite de la relation entre les deux personnages, même si elle est ultra-prévisible pour le coup, de même que le procédé de l'entraînement ultrarapide grâce à un personnage rencontré au hasard, reste néanmoins plein de promesses.


En ce qui concerne la voie suivie par Kenshin, l'auteur ne fait pas durer le suspense en nous présentant le grand ennemi, Shishio, dès ce volume ! Cependant, même si ce personnage a définitivement la classe, ses idéaux demeurent trop caricaturaux. Le mangaka ne va pas au-delà de l'idée d'instaurer la paix par la force... un classique de chez classique, repris depuis dans beaucoup de shônen ! La personnalité de Shishio est donc assez décevante, mais nul doute que l'auteur saura redresser la barre en le complexifiant, on l'espère, dans les prochains tomes.


Autre petite déception : le combat de vitesse opposant Kenshin à un gros bourrin obéissant à Shishio, trop brouillon, n'est pas à la hauteur de la tension ressentie. Heureusement, la suite est d'un tout autre acabit, avec le jeune lieutenant de Shishio, Sojiro, qui entre en scène... Cela sera l'occasion de produire chez Kenshin une vraie grosse désillusion, et permettra de poursuivre sa réflexion entamée lors du tome précédent : doit-il renoncer à être assassin pour pouvoir vaincre des adversaires aussi puissants ?


Sur le plan des réussites, notons encore une fois que l'auteur continue de jouer la carte de la maturité pour son shonen (avec des villageois massacrés et des personnages qui sombrent dans les ténèbres), tout en parvenant à glisser des notes d'humour bien senties à grands coups de super-deformed. Même si le ton est beaucoup plus sérieux depuis le tome précédent, on appréciera vraiment le savoir-faire du mangaka pour jouer sur plusieurs tableaux.


Continuant sur son excellente lancée, ce septième tome confirme que Kenshin a tout d'un grand shônen. Quelques éléments l'empêchent de se hisser au niveau du volume précédent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs