Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.3 - Manga

Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.3 : Critiques

Ruroni Kenshin

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Février 2015

Critique 1


Ce tome 3 marque l'engagement du combat pour récupérer Megumi, médecin faite prisonnière malgré elle pour produire de l'opium. Ce tome 3 marche néanmoins dans tous les clichés du shonen : un franchissement des ennemis par étape (une pièce = un combat pour avancer), une résistance hors du commun de nos héros, et des méchants finalement pas si méchants, qui ne font qu'obéir avec une loyauté aveugle à leur maître. Ces ennemis, dont la psychologie n'est qu'effleurée, évoquée simplement pour produire du pathos, n'ont pas droit à leurs instants de gloire tant les combats sont expédiés. Il y a des auteurs qui ne savent pas s'arrêter et en font trop, et d'autres qui vont trop vite... C'est le cas ici, mais cet aspect changera sans doute lorsqu'on entrera dans le dur du sujet ; après tout, nous n'en sommes encore qu'au début de l'aventure !


Ce troisième tome n'est cependant pas mauvais du tout, avec notamment un Kenshin mis en difficulté par le big boss, un personnage mystérieux et taciturne. Surtout, c'est la fin du tome, au suspens insoutenable, qui marque les esprits.


Notons qu'après cet ultime chapitre sous forme de gros cliffhanger, nous avons droit à un chapitre pilote, qui fut présenté aux lecteurs avant que la véritable série débute. On retrouve dans cet « essai » des personnages pas si éloignés que ça de ceux présents dans le manga final. On note néanmoins dans ce pilote davantage d'humour, un trait plus enfantin et une histoire plus niaise, et en tous cas moins violente.


Toujours servi dans une délicieuse édition perfect, forte d'un papier et d'un encrage de qualité, d'une traduction plus fidèle, ce troisième tome ne propose pas néanmoins d'un chapitre colorisé.


Comme sur les précédents volumes, les couvertures sont remplies d'illustrations de personnages au brouillon, accompagnées de commentaires de l'auteur, qui servirent pour concevoir les versions finales. On peut observer grâce à cela que l'auteur n'est pas en manque d'idées pour inventer des personnages, en particulier les vilains, de grande classe. Et on regrette presque qu'il n'ait pas été au bout de certaines idées, trop vite avortées.


 


Critique 2


La tempête se lève sur la résidence de Kanryû Takeda. Pour sauver leur nouvelle amie Megumi, trois jeunes fous oser braver les forces de l'Oniwabanshu. Après avoir franchi une légion de soldats, le samouraï roux et ses deux acolytes parviennent à pénétrer la demeure... mais les meilleurs hommes dévoués à Aoshi Shinomori sont encore là pour leur barrer la route... Long et sanglant sera le chemin jusqu'à la geôle de Megumi...

Alors que ses concurrents pêchent souvent par une introduction mollassonne, Kenshin le Vagabond est sans doute l'un des shonens qui disposent des meilleures entrées en matière, pour un rythme qui n'a jamais faibli jusque là ! Après la mise en place des protagonistes et l'arrivée d'un premier ennemi redoutable en guise de mise en bouche, voilà que la série entame déjà son premier arc scénaristique conséquent. Les choses se veulent néanmoins rapides, et voilà nos héros déjà à l'assaut de leurs ennemis. La priorité est laissée aux affrontements, très diversifiés dans leur mise en scène et dans les techniques employées. A ce propos, on notera la tendance de l'auteur de rationaliser les différentes ruses, afin de rester dans un contexte réaliste... le tout pour rendre les plus belles attaques plus surprenantes encore par leur cachet surhumain ! Un régal de narration, de dynamisme et de lisibilité !

Mais outre l'aspect baston, cet épisode capte toute notre attention par le soin donné à la psychologie des adversaires. S'ils peuvent paraître brutaux de prime abord, les membres de l'Oniwabanshu font avant tout preuve d'une dévotion remarquable envers leur leader et ami, Aoshi Shinomori. Certains lui ont même offert leur honneur ou leur identité en lui jurant fidélité, et l'on aimerait parfois en savoir plus sur eux. Aoshi lui-même n'est pas en reste : outre son charisme naturel, le chef de l'Oniwabanshu porte aussi le poids des vies de ses compagnons, ainsi que de lourds regrets venant refermer son âme.

Au final, la plus grande frustration du volume restera l'ultime chapitre bonus, nous présentant une première version de Kenshin dessinée par Watsuki, mais qui tombe au pire moment de l'intrigue ! Quelle vile méthode pour nous faire attendre la suite avec impatience... et le pire, c'est que ça marche ! Mais ce n'est qu'un détail, ne nous empêchant pas de savourer la série comme il se doit. Jusqu'ici, les trépidations du vagabond sont un véritable sans-faute !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Tianjun

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs