Kenichi - Le disciple ultime Vol.23 - Actualité manga
Kenichi - Le disciple ultime Vol.23 - Manga

Kenichi - Le disciple ultime Vol.23 : Critiques

Shijou Saikyou no Deshi Kenichi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Février 2013

Kenichi est un manga de baston pur jus. Qui plus est, le titre utilise les arts martiaux comme vecteur pour ses combattants. Ergo, à un moment ou à un autre, l’inévitable tournoi allait pointer le bout de son nez. J’en vois déjà protester et crier au manque d’originalité. Mais franchement, pourquoi ? Le principe des tournois, c’est génial. Toutes les meilleures raisons du monde sont réunies pour voir nos personnages favoris s’en mettre plein la tête. L’auteur n’a pas à se casser la tête pour trouver des bonnes excuses afin de faire s’affronter des adversaires, et obtient donc la possibilité de se concentrer sur les techniques, l’ambiance des combats, la psychologie des personnages avant un combat à mort, l’entraide entre les membres des différents groupes… Non, les tournois, quand c’est bien fait (mais c’est comme pour tout), c’est vraiment la classe et donne une dimension presque épique aux affrontements. Et Kenichi, le Disciple Ultime est réellement une série où le héros et ses compagnons ont beaucoup à gagner en termes d’expérience et de maturation personnelle.

En effet, Kenichi n’est pas le seul personnage qu’on suivra dans ce tournoi, organisé par un des grands boss du monde criminel et qui cherchera à déterminer qui est le meilleur disciple parmi les participants, composés de jeunes de moins de 20 ans. Déjà, il fera équipe avec Miu pour défendre les couleurs de Ryôzampaku, une excellente occasion de resserrer leurs liens. De plus, toute la confrérie de Shinpaku a fait le déplacement et a réussi à se faire accepter à la compétition ! Cela fait plaisir, car cette confrérie compte de nombreux personnages hauts-en-couleur qu’on a peu l’occasion de voir en véritable action. Assister à leurs prouesses et leurs progrès fait plaisir, car il faut avouer que des personnages comme Freia ont un sacré charisme et qu’il aurait été dommage qu’ils disparaissent ainsi. Ainsi, tous les jeunes du manga vont avoir la possibilité de monter en grade et faire valoir leur valeur.
Le DDD, désespoir des disciples, porte bien son nom, car dans ce tournoi, la mort est laissée à la décision du vainqueur (ou aux caprices de l’animateur, c’est selon), et certains participants ne sont pas des enfants de cœur. Kenichi et ses compagnons, qui sont pour rappel seulement des lycéens « normaux » vont avoir fort à faire pour s’en sortir face à des adversaires qui, pour la plupart, ont été élevés à l’école des combats réels et dans le but de tuer l’adversaire. Néanmoins, les combats que vont mener certains membres de Shinpaku montrent qu’ils ont leur place parmi les meilleurs combattants. Et cela sans en faire de trop et sans montée en puissance soudaine, le fait est simplement que la plupart d’entre eux sont des prodiges dans leur art, ont subi un entraînement intensif ou bien descendent d’une longue lignée de pratiquants d’arts martiaux. Autrement dit, on y croit, on se dit que c’est crédible, et à aucun moment on ne remet en question la logique du manga. Très fort.

En résumé, ce tome est l’occasion à nouveau pour Shun Matsuena de nous démontrer la maîtrise terrifiante de son casting, pourtant immense, plus que dans Bleach ou dans Naruto par exemple. Kenichi reste bien le héros de l’histoire, mais les autres personnages interagissent avec lui sur un pied d’égalité et se considèrent comme des égaux, ce qui mine de rien fait une sacrée différence dans la narration. Tous ont un temps de parole, une occasion de se distinguer, des états d’âme personnels qui n’ont rien à voir avec le héros, et ils se reposent chacun les uns sur les autres tout en comptant sur leur force propre pour s’en sortir. Des personnages inoubliables et sincères ainsi que des combats courts, mais intenses et bien menés, voilà la recette du succès de « Kenichi, le Disciple Ultime ». Et ce DDD est l’occasion parfaite pour s’en rendre compte et n’a pas fini de nous surprendre, à n’en pas douter.




Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs