Kenichi - Le disciple ultime Vol.20 - Actualité manga
Kenichi - Le disciple ultime Vol.20 - Manga

Kenichi - Le disciple ultime Vol.20 : Critiques

Shijou Saikyou no Deshi Kenichi

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Février 2012

Un rival. Voilà peut-être ce qu'il manque un peu à Kenichi pour réellement progresser et donner sa mesure. Un mur si large qu'il devrait aller au-delà de ses limites pour parvenir à le surmonter. Et bien voilà qui est fait dans ce tome, avec la rencontre avec Shô Kanô, le chef de Yomi, le groupe de disciple des grands maîtres de Yami (Les ténèbres). Beau garçon, talent incarné, volonté de tuer, et en plus, il a eu le coup de foudre pour Miu ! Et cette dernière semble ne pas être complètement indifférente à l'attention et à l'affection qu'il lui porte ouvertement. Quel meilleur antagoniste que quelqu'un qui souhaite ravir sa raison de se battre au disciple ultime ? Même si le premier contact fût bref et certainement pas à l'avantage de Kenichi, le duel qui opposera inexorablement les deux garçons promet énormément. D'ailleurs, les contacts avec Yomi ne feront que se multiplier, puisque Kenichi se verra confronter à un autre membre de ce groupe de l'ombre, lors d'un combat bref mais intense et qui montrera surtout que le disciple de Ryozampaku ne sera pas en reste par rapport à ces génies dans l'avenir.

Le sentiment de rivalité, c'est aussi un sentiment de camaraderie. Et les membres de Shinpaku sont particulièrement remontés par les derniers évènements et l'arrivée des Ténèbres dans leur vie. Chacun part s'entraîner de son côté, avec plus de sérieux que jamais, afin que, le moment venu, ils n'aient pas à rougir face à la puissance de Kenichi. Ainsi, le disciple ultime n'est pas le seul à aller de l'avant, et Shun Matsuena, le mangaka, compte bien conserver l'unité au sein de son groupe de personnages, que ce soit au niveau des caractères ou de la puissance. Pas de faire-valoir, chacun évoluera en accord avec ses capacités et sa volonté. Takeda, le boxeur, est particulièrement motivé et sa rencontre avec un puissant mais peu scrupuleux maître de boxe pourrait bien changer la donne si jamais il affrontait Kenichi à nouveau. Dans l'entre-temps, l'entraînement est comme d'habitude l'occasion de nous payer une bonne tranche de rire, particulièrement lors des défis absurdes du maître boxeur, James Shiba, ou de la fuite de Kenichi pour souffler quelques jours après une bonne dose de triple entraînement intensif. Nous retiendrons particulièrement cette phrase du grand maître Furinji : "Que dis-tu, voyons ?! Un disciple n'est pas un être humain !" Simplement culte. On ne le répétera jamais assez, mais c'est réellement réellement le charisme des maîtres de Ryozampaku qui confère un tel dynamisme à la série.

Qu'ajouter de plus ? Comme d'habitude, Kenichi continue de nous passionner et de nous divertir, en nous donnant notre dose d'action et d'humour quotidienne, dans une parfaite harmonie de cohérence et de suspens. Un excellent titre de combat, qui mériterait une meilleure exposition sur la scène manga francophone.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Sorrow
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs