Kazan Vol.4 : Critiques

Après la conclusion éprouvante du tome précédent on retrouve Kazan seul et démoralisé…ce monde si dur aura t-il raison de lui ? Il faut croire que non, car désormais en plus de chercher son amie il doit retrouver Fawna !
Chacun avance de son coté, et chacun fait face aux épreuves qu’il rencontre comme il peut, Kazan de son coté fait face à la solitude et au chagrin d’avoir perdu la seule chose qui lui restait de ses années perdues, et Fawna s’endurcit et cherche des réponses. Un volume plus pessimiste que jamais où l’espoir s’efface peu à peu…et pourtant, le destin, bien que cruel, est aussi joueur…Fawna retrouve dans des circonstances bien particulières le père naturel de Elsie, et Kazan rencontre par hasard les enfants disparus du village qu’il a traversé auparavant, et ceux ci connaissent Elsie ! Et encore un tour du destin, c’est séparément et sans se douter de rien que nos deux héros se dirigent vers le même point !
Mais tout dans ce tome ne fait pas avancer l’intrigue, on trouve pour une large part, un flash-back touchant revenant sur l’enfance de Kazan auprès de son amie Elsie. On découvre le héros différent de celui qu’on connaît, et bien que pleurnichant toujours à l’époque, ces jours lui apparaissent comme des jours heureux…
Toute la beauté de ce titre peut se résumer à la fin de ce tome : Kazan les yeux pleins de larmes hurlant qu’il n’est pas un pleurnichard ! Passage véritablement poignant car symbolique d’une nostalgie et d’une souffrance qui se mêle à l’espoir retrouvé !

Le travail de l’éditeur est remarquable et nous livre un tome de toute beauté digne de cette excellente série !

On note pour l’anecdote, que le nouvel animal de compagnie de Kazan se prénomme Gibli, ce qui est assez amusant au vu des graphismes mais aussi de l’univers rappelant le célèbre studio.

erkael