Karin, Chibi Vampire Vol.5 : Critiques

Karin

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Juin 2012

Karin est tiraillée par ses sentiments pour Kenta : maladroite et novice en la matière, elle se demande en plus si un amour entre une vampire et un humain est seulement possible, sa maladie pouvant mettre Kenta en danger, et l'espérance de vie entre les deux êtes étant très différente.
Mais très vite, l'heure n'est plus aux interrogations sentimentales : suite à un séisme, l'un des cercueils enfermés au sous-sol de la maison de Karin s'ouvre, et bientôt, plusieurs adolescents de la ville sont retrouvés inanimés, deux petits trous dans le cou. Kenta ne tarde pas à prendre sur le fait une fille ressemblant comme deux gouttes d'eau à Karin, tandis que notre héroïne apprend de la bouche de ses parents que sa grand-mère s'est enfin réveillée d'un long sommeil, et qu'elle risque fort de semer la zizanie...

Le principal événement de ce tome est donc l'apparition de la grand-mère de Karin, qui se réveille d'un très long sommeil et découvre les évolutions qu'a connues la société pendant son sommeil. Cela ne manque pas de créer plusieurs décalages amusants, mais l'heure est bien plus grave qu'il n'y paraît : de par son long sommeil, la grand-mère a conservé une mentalité d'antan qui la fait considérer les humains comme de la simple chair à mordre, et qui ne s'imagine pas une seule seconde qu'une relation ne serait-ce qu'amicale entre humain et vampire est possible. Dès lors, Kenta pourrait bien le payer de sa vie s'il est surpris en compagnie de Karin.

C'est sur ces considérations que l'on assiste à un volume animé, qui, sous couvert d'humour et de la présentation d'un nouveau personnage résolument charismatique de par son caractère franc et décalé, se pare d'une certaine tension. Le cocktail est efficace pendant un moment, avant que les travers de Yuna Kagesaki reviennent au galop : une nouvelle fois, on a le sentiment que la mangaka ne va pas au bout de ses idées, tant la grand-mère de Karin repart aussi vite qu'elle est apparue, sans que l'on ne comprenne vraiment à quoi elle a servi. Une constatation d'autant plus dommage que le personnage avait du charme, que son évolution vis-à-vis de Karin et de Kenta est trop soudaine pour convaincre, et que le focus sur son amour pour son mari est trop rapide pour émouvoir. Néanmoins, son arrivée dans le récit met en avant, ne serait-ce que brièvement, les difficiles amours vampiriques à travers le temps, et tout laisse penser que nous la reverrons par la suite.

Si ce volume, animé, est dans la moyenne haute de la série, on reste à nouveau un peu sur sa faim en ayant l'impression que toujours rien n'évolue réellement. Toutefois, la fin de tome enchaîne sur de nouvelles interrogations intéressantes autour de la lente agonie de l'espèce vampirique. Attendons donc de voir ce que cela va donner.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs