Kare first love Vol.9 : Critiques

Alors que Kiriya s’est promis de s’opposer à son père, voilà que ce dernier commence à montrer des sentiments qui viennent à faire douter son fils de la justesse de sa rancœur. L’hospitalisation du jeune homme n’est cependant qu’une courte passade, ce qui est d’ailleurs plus ou moins crédible, et Kiriya s’empresse bien vite de fuir son chez lui pour se ressourcer dans un endroit qui lui est particulièrement cher … où Karin l’attend déjà. C’est merveilleux comme le récit parvient à rendre deux êtres si télépathes … Et comme cela perd beaucoup d’impact tant les ficelles sont grosses. Le tiraillement de notre héros entre sa passion et sa famille continue de le hanter, mais heureusement l’amour lui rend le sourire et l’espoir qu’il avait perdu. D’autant plus que la froideur du père de Kiriya s’explique peut être et qu’il n’y a sans doute que quelques pas à faire pour le rejoindre et partager sa douleur. Le fils parviendra-t-il à franchir cette distance qui le sépare encore de son père ?

Après une excursion des plus romantiques et dégoulinante de bons sentiments, il est temps d’approfondir les difficultés de la famille de Kiriya. Sa mère, par exemple, que Karin apprivoise en un rien de temps. Pendant ce temps, on s’aperçoit que les parents de Karin la laisse étonnamment libre pour ce qu’ils ont pu faire … Un revirement un peu trop facile, tout comme le retournement de situation évident de fin de volume, où comment allier deux problèmes pour en faire une solution, tout en réussissant à attendrir quelqu’un qu’on aime. Des passes narratives qui se font sans que le lecteur y fasse attention, comme de la pluie sur un bout de plastique. Rien ne nous touche plus, tant la mangaka a du mal à réinstaurer le peu de surprise qu’il y avait en début de série. Tous les problèmes se règlent un par un, sans trop de facilité sinon ce n’est pas drôle mais un peu quand même … Bref, du kare first love.