Kamisama Dolls Vol.4 - Actualité manga

Kamisama Dolls Vol.4 : Critiques

Kamisama Dolls

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Octobre 2013

Le séjour au village de Karakamimura aura permis au lecteur d'en apprendre plus sur le passé d'Aki et Kyôhei, tandis qu'Utao a découvert que le jeune Kirio, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, n'est autre que son frère jumeau. Kukuri étant réparé et Utao ayant un peu progressé dans son maniement, l'heure de quitter le village est venue pour Kyôhei, Utao et Hibino, qui ne sont guère beaucoup plus avancés sur la situation quand ils rentrent à Tokyo. D'autant qu'Aki, de son côté, erre toujours en ville.

Après un troisième opus très dense et sombre, Hajime Yamamura lâche du lest avec un quatrième tome un peu plus bon enfant, ponctué de plusieurs scènes quotidiennes faisant plutôt dans l'humour, voire une petite notre de fan-service autour de la belle Hibino. L'auteur se permet même tout un passage à la limite du hors-sujet, avec une excursion au bord de la mer dans une pension, qui va très vite dégénérer à cause d'un typhon redoutable. Inutile, le passage a toutefois le mérite de consolider un peu la confiance qu'a Utao en ses pouvoirs.

Beaucoup de passages légers, de bonnes notes d'humour portées par quelques situations embarrassantes et par les bonnes bouilles d'Utao... L'heure est donc plus ou moins à la décontraction, mais le mangaka n'en oublie pas pour autant d'intriguer constamment autour de son scénario, qui avance ici à rythme d'escargot mais apporte de nouveau des nouvelles pistes. L'opposition de valeurs entre Utao et Aki en ce qui concerne les Kakashi est minime mais intéressante (sont-ils bienfaisants ou dangereux ?), l'arrivée d'une nouvelle force ayant des ambitions différentes des Kuga et des Hyûga et convoitant l'aide d'Aki intrigue, et certains personnages commencent à prendre un peu plus d'intérêt, à commencer par les Karahari père et fille (enfin !), même s'ils détonnent toujours un peu trop avec leurs manière si particulières.

Un volume mineur, qui fait beaucoup dans les digressions, mais qui reste plutôt plaisant à parcourir, apporte encore de nouvelles pistes et tend à offrir enfin une certaine utilité à certains personnages dont on se demandait jusque là à quoi ils servaient, l'irritante Kûko Karahari en tête.


 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction