Kamikaze Vol.6 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 17 Juin 2010

"À l'origine était la haine..."

Alors qu'il a choisi de réunifier enfin les clans Kegai, Higa présente à Misao le jeune Zen, 5 ans, qui représente l'espoir de l'humanité face au redoutable Kayano. Cependant, ils ne soupçonnent pas qu'au même moment, sa fille, la princesse Bishagatsuku s'approche, prête à en découdre. Une confrontation qui risque de perturber fortement la prêtresse de la tribu de l'eau !

Malheureusement, l'affrontement entre les deux anciennes meilleures amies tourne vite court, l'auteur n'allant pas jusqu'au bout de son initiative. Trop rapidement, la princesse se rappelle de sa vie précédente et retourne dans le camp des gentils. Un coup d'épée dans l'eau pour le récit, qui semble surtout se concentrer désormais vers son objectif final. Les forces conjointes de Misao et de Zen permettent de redonner espoir à l'humanité (enfin, au Japon) et de réunifier les personnes munies de pouvoirs en vue du grand combat final face au grand méchant de l'histoire.

Ce volume est néanmoins l'occasion pour tous les personnages de se retrouver, et les nombreux visages rencontrés lors des volumes précédents réapparaissent enfin. Cependant, après autant de détours scénaristiques complexes, on attendait mieux de la part de Satoshi Shiki qu'un simple affrontement biparti entre tous les "gentils" (certains ont commis quand même de sérieux massacres) face à un être uniquement constitué de haine. Les quelques combats face aux monstres disséminés dans ce tome sont certes impressionnants, mais au final très anecdotiques, car traités trop rapidement.

Ce sixième volume de Kamikaze rompt donc les promesses des volumes précédents et apporte un peu tardivement certaines clefs de l'intrigue (sur l'origine de Kayano et de Zen) pour préparer un final dantesque. L'auteur aurait-il décidé d'en finir au plus vite ? Attention toutefois à ne pas confondre vitesse et précipitation. On espère à présent que le dénouement de l'œuvre sera à la hauteur de ses prétentions.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction