Kamakura Diary Vol.5 - Actualité manga
Kamakura Diary Vol.5 - Manga

Kamakura Diary Vol.5 : Critiques

Umimachi Diary

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Août 2015

La vie à Kamakura se poursuit, le printemps est bientôt là. C'est au moment de l'équinoxe qu'un coup de téléphone vient troubler ses soeurs Kôda : une femme se présentant comme la tante de Suzu aimerait venir à sa rencontre, sans que les soeurs et la jeune fille ne connaissent précisément ses intentions... Puis un événement important viendra frapper à la cantine du goéland, Yuya prendra une décision importante, et Sachi se retrouvera dans le doute en fin de volume...

Fondamentalement, la recette de Kamakura Diary ne change pas. Akimi Yoshida continue de narrer son récit sur un rythme lent, celui du quotidien, et continue de briller dans l'abord de thèmes on ne peut plus justes et réalistes. Ici, il sera question de sujets aussi vrais que l'appréhension face au retour du passé, la maladie et, surtout, la mort. Sur un ton toujours aussi simple, Yoshida parvient, dans ce tome plus triste qu'aucun autre, à émouvoir le plus naturellement du monde, simplement à la force de sa narration posée et réaliste et de ses dialogues toujours fins et justes, qui parviennent à dégager beaucoup d'idées sur la vie et ses affres.

Et au fil des événements marquants de ce tome, la mangaka continue d'entrecroiser les parcours de ses personnages, d'en rapprocher certains, de leur faire prendre conscience de certaines choses... De les faire évoluer comme ils le feraient dans la réalité, tout simplement.
Le choix de Yuya vis-à-vis du club de football lui confère une nouvelle forme de relation avec Futa, et ce dernier est poussé à mûrir et à prendre un peu plus conscience de ses qualités de capitaine. Egalement, sa relation avec Suzu se consolide encore un peu plus.
Chez les trois soeurs Koda, Sachi est à nouveau la mieux mise en avant. Travaillant désormais dans l'unité de soins palliatifs, elle va devoir apprendre à se confronter au quotidien à la fin de vie des patients, à affronter elle-même la peur de la maladie. Elle découvrira un peu plus ses collègues, et prendra également conscience des raisons faisant qu'elle aime son travail. Quant à Yasu, il est toujours là, désireux de se rapprocher d'elle. Enfin, son travail l'amènera à croiser sa propre soeur, Yoshino, qui elle aussi connaît dans ce tome une jolie mise en valeur, que ce soit dans son travail, dans sa façon de considérer celui-ci, ou dans son lien avec un collègue qu'elle découvre de plus en plus. Seule Chika reste un peu trop cantonnée à un rôle comique... mais il faut avouer que ces quelques notes d'humour font du bien dans ce tome et qu'elles arrivent souvent quand il le faut.
Enfin, les événements sont aussi l'occasion de mieux développer des personnages jusque là discrets. On pense à la patronne de la cantine du goéland, bien sûr, mais aussi au patron du café yamaneko-tei, et à Masashi dont nous cernons mieux le caractère et la situation familiale.

Comme toujours, Akimi Yoshida nous délivre un très beau volume.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs