Kageki Shôjo Vol.2 - Actualité manga
Kageki Shôjo Vol.2 - Manga

Kageki Shôjo Vol.2 : Critiques

Kageki Shoujo!!

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Avril 2023

Fidèle à elle-même, Sarasa s'est donnée avec passion dans son interprétation de Tybalt, en démontrant un talent fou qui a su marquer plus d'une personne, tant notre héroïne a livré une prestation digne de la top star actuelle Sei Satomi ! Et pourtant, les paroles du professeur Andô face à son interprétation sont froides: celui-ci affirme que si elle continue comme ça elle ne pourra jamais devenir top star. La raison ? Eh bien, elle s'est contentée de copier à la perfection Sei, sans chercher le Tybalt qui est en elle. Et c'est alors une Sarasa troublée, en pleine réflexion et surtout déprimée qui quitte temporairement l'école Kôka pour rentrer chez elle pendant les vacances d'été, en compagnie d'Ai qui aimerait bien trouver comment la consoler mais qui ne connaît rien des subtilités du coeur des gens...

Le tout début de ce volume est ainsi marqué par quelques petits événements qui vont ponctuer le voyage en train jusqu'à Tokyo, où Sarasa et Ai vont passer leurs vacances estivales dans la famille de notre héroïne: l'entrée en scène plu prégnante de la top star Sei, la rapide découverte du passé d'Andô, et le désir d'Ai de consoler Sarasa (ça montre bien à quel point Ai considère bel et bien Sarasa comme une amie chère) sont autant d'éléments rapides mais intéressants, qui entretiennent bien les attentes avant l'arrivée à Tokyo.

Et c'est bien cette arrivée dans la capitale pour les vacances qui va ensuite occuper tout le reste du tome. Kumiko Saiki nous éloigne de l'école, certes, mais ce n'est pas pour autant qu'elle nous propose un volume moins intéressant, loin de là, ne serait-ce que parce qu'on a l'occasion d'entrevoir le cadre de vie dans lequel a grandi notre chère Sarasa. mais les choses les plus passionnants s'enclenchent dès lors qu'Ai rencontre Akiya, le fameux "petit" ami de Sarasa, et lui demande quel est son lien exact avec notre héroïne. Une question presque anodine et qui, pourtant, va réveiller bien des choses en Akiya...

C'est alors à travers le jeune homme qu'arrive tout un assez long retour en arrière, nous présentant avec suffisamment de détails mais sans trop s'éterniser le contexte dans lequel Sarasa et Akiya sont devenus amis dès l'enfance, la manière dont ils ont pu se nourrir mutuellement dans leur passion (lui ayant toujours le désir d'interpréter un jour Sukeroku au kabuki, et elle poursuivant évidemment son rêve à la revue Kôka), mais aussi différentes épreuves, ainsi que des regrets ayant notamment rongé le petit Akiya autrefois. C'est, d'ailleurs, à travers Akiya avant tout que l'on découvre ce passé, et c'est donc souvent via ses yeux que l'on apprend certaines choses importantes sur Sarasa elle-même: des secrets familiaux, ses rêves d'enfance brisés en tant que fille, ce qui l'aurait attendue si elle avait été un garçon, le décès de sa grand-ère qui l'a profondément marquée, pourquoi elle vit les paroles telles que "tu ne pourras jamais" comme une malédiction... Et pourtant, malgré tout ça, on entrevoit une petite Sarasa déjà courageuse et toujours désireuse de vivre sa passion, ce qui rend encore plus touchante et admirable la volonté qu'elle affiche de nos jours. En plus d'être toujours aussi drôle quand elle lâche ses références d'otaku !

A l'arrivée, nous voici face à un tome passionnant, une nouvelle fois. Si Kumiko Saiki s'éloigne cette fois-ci du cadre de l'académie Kôka, c'est pour mieux approfondir avec beaucoup de réussite son héroïne, son lien à part avec Akiya, sa passion pour la comédie qui a perduré malgré les épreuves, et le caractère si passionné et attachant qui l'anime.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs