Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 28 Mai 2021
Au sein du bourg de campagne, Daiki, le jeune potier ayant hérité du prestige de son aïeul, et Sawato, le nouveau chef de village pétri d'incertitudes, se sont rapprochés petit à petit, le deuxième étant peu à peu tombé sous le charme du premier, si bien que la promesse d'un baiser par jour prend consistance. Mais tout semble proche de basculer quand un séisme a raison de l'atelier de Daiki, et que le potier se retrouve enseveli dans les décombres sous les yeux horrifiés de Sawato. Fort heureusement, grâce à plusieurs aides, Daiki est retrouvé et est sauvé. L'événement ne fait que renforcer les sentiments de Sawato, qui a désormais bien conscience de son amour, au point que le jeune chef de village décidé d'aller lui-même voir le convalescent pour lui faire tenir la promesse faite quelques jours avant l'accident. Tout aurait pu bien se passer, mais Sawato se retrouve alors face à une situation cruelle, car l'accident n'a pas été sans conséquences sur Daiki: ce dernier est partiellement amnésique et, s'il se souvient très bien de la très grande majorité des choses, n'a plus souvenir des trois derniers mois passés avec Sawato...
Après des développements de plus en plus prenants au fil des chapitres dans le volume précédent, l'heure est venue pour l'arc sur Daiki et Sawato d'atteindre son paroxysme dans la majeure partie de ce quatrième opus, avec en point culminant cette amnésie de quelques semaines qui pourrait bouleverser bien des choses dans la relation entre les deux jeunes hommes, en particulier pour Sawato qui ne peut que se poser certaines questions. A cause de cette amnésie, comment Daiki le voit-il désormais ? A-t-il encore des sentiments pour lui ? Que représente-t-il désormais aux yeux de ce potier pour qui il semblait tant compter encore peu de temps auparavant ? Au fil d'une narration assez introspective et frappant juste sans trop traîner, Yuki Shimizu sonde très bien le coeur de ses personnages, et ça ne manque pas de se confirmer au fil des quelques moments érotiques entre eux, assez explicites et tendus, et qui cristallisent efficacement le ressenti et la parcours sentimental des deux personnages. En somme, voilà de quoi nous offrir 150 très belles dernières pages pour cette partie, même si Shimizu avoue dans sa postface qu'elle n'en a évidemment pas vraiment fini avec ce couple.
Ce tome étant une nouvelle fois bien épais avec ses 250 pages, il reste ensuite une centaine de pages à la mangaka pour lancer un nouvel arc tout aussi prometteur, dans la mesure où il s'intéresse de plus près à Hizuru et à ses sentiments amoureux particulièrement difficiles à extérioriser, le jeune homme étant épris de Yômei, le frère du boss de clan assassiné. Depuis, Yômei a juré de veiller sur Tôko et Umi, respectivement la femme et la fille du défunt. Et à travers le regard et les pensées de Hizuru, on semble bien comprendre que l'intérêt de Yômei est surtout fixé sur Tôko, qu'il ne peut abandonner... Tout en nous faisant très bien ressentir le mal-être amoureux de Hizuru, Shimizu enrichit ses enjeux. Ne serait-ce qu'en exposant en la petite Umi une enfant aussi adorable qu'attachante, de par son attachement envers Hizuru, sa candeur enfantine, et les épreuves qu'elle-même doit pourtant affronter du fait de son statut d'enfant de yakuza. Mais surtout pour les pistes qui se dessinent dans les dernières pages, dès lors que l'identité de l'assassin du boss semble découverte, au risque de faire s'entrecroiser et s'entrechoquer plusieurs personnages par la suite...
Toujours plus séduisante, la série "chorale" de Yuki Shimizu semble encore passer un petit cap avec la fin très soignée d'un arc, et le début d'une nouvelle partie déjà riche en développements et en enjeux. Ce qui a assurément de quoi donner envie de lire la suite au plus vite !
Après des développements de plus en plus prenants au fil des chapitres dans le volume précédent, l'heure est venue pour l'arc sur Daiki et Sawato d'atteindre son paroxysme dans la majeure partie de ce quatrième opus, avec en point culminant cette amnésie de quelques semaines qui pourrait bouleverser bien des choses dans la relation entre les deux jeunes hommes, en particulier pour Sawato qui ne peut que se poser certaines questions. A cause de cette amnésie, comment Daiki le voit-il désormais ? A-t-il encore des sentiments pour lui ? Que représente-t-il désormais aux yeux de ce potier pour qui il semblait tant compter encore peu de temps auparavant ? Au fil d'une narration assez introspective et frappant juste sans trop traîner, Yuki Shimizu sonde très bien le coeur de ses personnages, et ça ne manque pas de se confirmer au fil des quelques moments érotiques entre eux, assez explicites et tendus, et qui cristallisent efficacement le ressenti et la parcours sentimental des deux personnages. En somme, voilà de quoi nous offrir 150 très belles dernières pages pour cette partie, même si Shimizu avoue dans sa postface qu'elle n'en a évidemment pas vraiment fini avec ce couple.
Ce tome étant une nouvelle fois bien épais avec ses 250 pages, il reste ensuite une centaine de pages à la mangaka pour lancer un nouvel arc tout aussi prometteur, dans la mesure où il s'intéresse de plus près à Hizuru et à ses sentiments amoureux particulièrement difficiles à extérioriser, le jeune homme étant épris de Yômei, le frère du boss de clan assassiné. Depuis, Yômei a juré de veiller sur Tôko et Umi, respectivement la femme et la fille du défunt. Et à travers le regard et les pensées de Hizuru, on semble bien comprendre que l'intérêt de Yômei est surtout fixé sur Tôko, qu'il ne peut abandonner... Tout en nous faisant très bien ressentir le mal-être amoureux de Hizuru, Shimizu enrichit ses enjeux. Ne serait-ce qu'en exposant en la petite Umi une enfant aussi adorable qu'attachante, de par son attachement envers Hizuru, sa candeur enfantine, et les épreuves qu'elle-même doit pourtant affronter du fait de son statut d'enfant de yakuza. Mais surtout pour les pistes qui se dessinent dans les dernières pages, dès lors que l'identité de l'assassin du boss semble découverte, au risque de faire s'entrecroiser et s'entrechoquer plusieurs personnages par la suite...
Toujours plus séduisante, la série "chorale" de Yuki Shimizu semble encore passer un petit cap avec la fin très soignée d'un arc, et le début d'une nouvelle partie déjà riche en développements et en enjeux. Ce qui a assurément de quoi donner envie de lire la suite au plus vite !
29/03/2024 