Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 27 Avril 2021
Après une première rencontre plutôt houleuse, Daiki et Sawato continuent petit à petit de se découvrir, notamment au gré de leurs collaborations pour redonner un coup de boost au village, entre les talents de potier de Daiki et la perspective de galerie d'Art. En plus du fait que le potier a sauvé son frère, le jeune chef de village ne peut que reconnaître et apprécier l'aide que lui apporte celui-ci... au point de voir naître en lui des sentiments ?
Yuki Shimizu continue ici d'éclairer tout le passé commun de Daiki et de Sawato, expliquant les origines de leur relation (et du fameux "un baiser par jour"), au fil de ce long flashback entamé dans le tome 2 et voué à atteindre son climax dans le volume 4. Et concrètement, la mangaka effectue là du bon travail, en premier lieu car elle fait bien appel à nombre d'éléments de background qui, à leur échelle, continuent chacun d'enrichir l'univers global en plus de la relation entre les deux hommes. On pense ici aux différents personnages secondaires que l'on connaît déjà ou que l'on découvre: Hiroki, Enma le petit frère de Sawato, Airi la grande soeur de Daiki, Mikihisa qui s'intéresse de prêt à Sawato... qui viennent tous graviter de façon prometteuse dans l'oeuvre, en apportant même parfois quelques considérations amoureuses supplémentaires, ou en éclaircissant un petit peu certains liens, notamment ceux musicaux. Mais il y a aussi tout ce que ce flashback permet d'éclairer sur le village en lui-même, à une époque où les habitants (Sawato en tête) cherchaient à lui offrir un renouveau.
Mais au-delà de ça, c'est bien évidemment la relation Daiki/Sawato elle-même qui reste surtout sur le devant, tel le véritable fil conducteur de ce flashback, et là aussi le résultat est efficace, surtout à partir du moment où Sawato, en apprenant une vérité sur le premier amour de Daiki, s'interroge forcément sur ce qu'il représente réellement pour le potier. N'est-il vu que comme un ersatz de sa grand-mère, ou est-il bel et bien aimé pour lui-même ? En filigranes, cet aspect permet aussi de mettre un peu en exergue les attentes qui pèsent sur Sawato en tant que nouveau chef de village, lui qui a pour aïeule une femme qui fut une brillante cheffe.
Sous le dessin assez fin de la mangaka, la lecture reste alors fort bien menée, et montre de quoi nous donner envie de lire au plus vite la suite et fin de ce focus sur Daiki et Sawato.
Yuki Shimizu continue ici d'éclairer tout le passé commun de Daiki et de Sawato, expliquant les origines de leur relation (et du fameux "un baiser par jour"), au fil de ce long flashback entamé dans le tome 2 et voué à atteindre son climax dans le volume 4. Et concrètement, la mangaka effectue là du bon travail, en premier lieu car elle fait bien appel à nombre d'éléments de background qui, à leur échelle, continuent chacun d'enrichir l'univers global en plus de la relation entre les deux hommes. On pense ici aux différents personnages secondaires que l'on connaît déjà ou que l'on découvre: Hiroki, Enma le petit frère de Sawato, Airi la grande soeur de Daiki, Mikihisa qui s'intéresse de prêt à Sawato... qui viennent tous graviter de façon prometteuse dans l'oeuvre, en apportant même parfois quelques considérations amoureuses supplémentaires, ou en éclaircissant un petit peu certains liens, notamment ceux musicaux. Mais il y a aussi tout ce que ce flashback permet d'éclairer sur le village en lui-même, à une époque où les habitants (Sawato en tête) cherchaient à lui offrir un renouveau.
Mais au-delà de ça, c'est bien évidemment la relation Daiki/Sawato elle-même qui reste surtout sur le devant, tel le véritable fil conducteur de ce flashback, et là aussi le résultat est efficace, surtout à partir du moment où Sawato, en apprenant une vérité sur le premier amour de Daiki, s'interroge forcément sur ce qu'il représente réellement pour le potier. N'est-il vu que comme un ersatz de sa grand-mère, ou est-il bel et bien aimé pour lui-même ? En filigranes, cet aspect permet aussi de mettre un peu en exergue les attentes qui pèsent sur Sawato en tant que nouveau chef de village, lui qui a pour aïeule une femme qui fut une brillante cheffe.
Sous le dessin assez fin de la mangaka, la lecture reste alors fort bien menée, et montre de quoi nous donner envie de lire au plus vite la suite et fin de ce focus sur Daiki et Sawato.
29/03/2024 