Jusqu’à ce que la mort nous sépare Vol.15 - Actualité manga

Jusqu’à ce que la mort nous sépare Vol.15 : Critiques

Shi ga Futari wo Wakatsu Made

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Janvier 2012

Suivant les instructions de Mamoru, Haruka retourne en cours, dans un lycée pour le moins particulier, puisque Jésus y est enseignant et qu'il regroupe pléthore de représentants de diverses organisations criminelles !

Pourquoi donc Mamoru a-t-il ordonné à Haruka de se rendre dans un lieu si dangereux ? Et d'ailleurs, pourquoi cet établissement regroupe-t-il autant de professionnels du milieu ? Les réponses ne tardent pas à arriver, et comme prévu il ne faudra se faire aucune illusion : tout ceci n'est rien d'autre qu'un gros prétexte assez vaseux que nous offrent les auteurs pour préparer le terrain à une déferlante d'action.

Et ça tombe bien, l'action ne tarde pas à revenir sur le devant de la scène, avec l'infiltration dans l'établissement des combattants d'élite de la Black Unit (nom très recherché s'il en est), qui annoncent leur venue ainsi que la couleur : leur cible n'est autre que Haruka, et quiconque se mettra sur leur chemin en paiera le prix fort, la seule règle étant d'éviter de se faire repérer par les élèves normaux, qui risqueraient d'y passer auquel cas...

Sur ces bases, l'action reprend ses droits. L'idée des affrontements devant rester discrets pour ne pas éveiller les soupçons des élèves normaux est intéressante, et le coup de crayon de Double-S est toujours aussi efficace, mais en aucun cas cela ne parvient à faire oublier les facilités de plus en plus visibles de la série. On ne passe pas un mauvais moment à la lecture, mais les craintes sont de plus en plus présentes quand on voit que les auteurs n'offrent ici qu'une succession de combats dans tous les sens, entre divers personnages que l'on connaît bien (Mamoru, Jesus...) ou alors inconnus (parmi ceux-là, une seule, en la personne d'Anna, parvient vaguement à se détacher). Le comble est atteint quand on voit que Hiroshi Takashige ne cherche même plus à justifier les techniques pourtant variées et parfois originales de ses combattants, à l'image de l'ennemi utilisant des sphères dévastatrices, ou de celui pouvant se rendre invisible. Ici, c'est simple, la présentation des armes et techniques se résume plus que jamais au strict minimum : ça fait super mal, parce que c'est de la haute technologie. Ah, d'accord.

Comme si ça ne suffisait pas, le dernier chapitre est dédié à un épisode spécial revenant sur Haruka, et sur des choses que l'on sait déjà. Un moyen comme un autre de combler un trou ?

Bref, il semble qu'il ne faille plus rien attendre du scénario de Jusqu'à ce que la mort nous sépare, qui est devenu inexistant. En multipliant les organisations, en se contentant de nous offrir de l'action en ne justifiant quasiment plus rien, Hiroshi Takashige tend à nous confirmer qu'il ne sait absolument pas où il va, qu'il ne sait pas quand et comment finir sa série, et qu'il préfère donc rallonger la sauce par défaut. On se contente alors de profiter bêtement des dessins dynamiques de Double-S. C'est creux, mais ca divertit... Mais pour combien de temps encore ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs