Jujutsu Kaisen Vol.26 - Actualité manga
Jujutsu Kaisen Vol.26 - Manga

Jujutsu Kaisen Vol.26 : Critiques

Jujutsu Kaisen

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Juillet 2025

Chronique 2 :


Satoru Gojo, l'exorciste le plus puissant de l'histoire, est de retour! Il peut entamer un combat dantesque face au plus puissant des fléaux, une créature sans commune mesure! Les deux êtres les plus puissants de ce monde se font face, laissant tous les observateurs bien loin derrière eux!

La fraude Jujutsu Kaisen se poursuit et ne cesse de creuser toujours plus profond sa tombe!
Le volume précédent était une purge où rien n'allait...ici ça se lit mieux, c'est déjà plus agréable (difficile de faire pire en même temps), mais ce n'est pas non plus transcendant... L'auteur étant toujours aussi maladroit sur bien des points (pour ne pas être irrespectueux avec l'auteur...mais vous pouvez remplacer maladroit par mauvais, ça marche tout autant...voire mieux)!

Tout le volume ne va tourner qu'autour de l'affrontement entre Gojo et Sukuna...et c'est bien la moindre des choses! Et on en revient au même point que dans le tome précédent: comment est il possible de rater ça? Et bien il suffit de laisser faire Gege Akutami!

L'affrontement repose sur le système de pouvoirs des personnages qui étendent leurs territoires à foison...encore et encore! Mais tout ça simplement pour se mettre des grandes patates de forins! Donc l'auteur rend extrêmement compliqué un affrontement qui ne devrait pas l'être (mais alors c'est d'un compliqué...à ce stade c'est même insupportable)...mais il le fait inutilement !
Et c'est là un des grands problèmes de cet auteur, c'est qu'il confond complexe avec compliqué! Togashi dans Hunter X Hunter (une inspiration plus qu'évidente...mais tellement mal digéré) a créé un système de pouvoirs complexe, mais il n'est pas si compliqué! Les affrontements de ce même titre, ou mieux encore, de Jojo, sont souvent complexes, mais rarement compliqués à suivre!
Ici c'est tout l'inverse, c'est compliqué à l’extrême et cela rend les affrontements imbuvables!

Et à cela on ajoute les commentaires des spectateurs qui observent le combat sur grand écran: rien que cette phrase, devrait expliquer que rien ne va! Les mecs observent ça sur grand écran, comme s'ils étaient devant le superbowl! C'est tellement ridicule! Et bien entendu, il ne peuvent pas pas s’empêcher de tout nous expliquer avec des échanges d'une lourdeur affligeante! L'auteur a sans doute lui même conscience du bordel que sont les pouvoirs qu'il met en scène et ses affrontements pour se sentir obligé de donner de l'importance à des observateurs et commentateurs! Cela a toujours existé, mais là un passe un cap quand même dans la lourdeur de la démarche!

C'est mieux que précédemment, mais ça ne pouvait pas être pire...c'est mieux donc, mais ce n'est pas bien pour autant!



Chronique 1 :


L’affrontement qui oppose Gojo à Sukuna se poursuit. Les deux adversaires sont d’une puissance inimaginable et maître de leurs arts respectifs, et chacun d’eux pourrait être mené à sa perte au moindre vacillement. Ce spectacle se fait sous le regard (à distance) des alliés de Gojo encore en vie, dont ses anciens élèves. Ces derniers savent qu’ils ne peuvent être d’aucune aide à leur mentor et sont contraints d’observer la confrontation en priant pour l’issue la plus favorable possible…

Le duel entre Satoru Gojo et Ryomen Sukuna était sans conteste l’un des plus attendus. Deux monstres de puissance qui s’opposent, deux figures à la force inégalable, donnant lieu au combat qui pouvait être le plus intense de la série. C’est en partie le cas. En partie, oui.

L’opus précédent engageait particulièrement mal la chose, la faute à une narration d’une lourdeur insupportable à cause de personnages se la jouant Jean-Michel Larqué. Leurs commentaires plombaient littéralement la lecture, attestant la maladresse de Gege Akutami à pouvoir rendre ses concepts clairs sans devoir en faire des caisses. Dans cet opus, le mangaka semble avoir saisi cette lacune et modère davantage cet aspect. Les commentaires restent très présents, mais mieux dosés. Et s’il fallait faire l’avocat du diable, il faut reconnaître que les concepts établis sont si complexes que seules de nombreuses explications peuvent apporter un tantinet de cohérence. Là est le piège à avoir voulu apporter trop de densité aux pouvoirs : ils rendent le récit parfois difficilement digeste.

Pourtant, quand le duel demeure graphique, celui-ci est globalement réussi. En restant en surface sur les idées de territoires et autres mécaniques surnaturelles, on comprend tout de même la puissance dévastatrice des deux adversaires. Akutami est aussi très fort dans sa manière de rester dans un statu quo, ne donnant jamais vraiment d’idée sur celui qui dépassera son opposant, ce jusqu’au final qui nous apporte tout de même une réponse. En ce sens, la conclusion du volume est audacieuse et implacable. Impossible alors d’envisager la suite après un tel événement, même si celui-ci peut donner l’impression que tout ce qui a été entrepris depuis le début de la Traque mortelle est finalement futile.

Aussi, on apprécie que l’auteur apporte un fond supplémentaire au personnage de Gojo dont la démesure de puissance amène à une véritable écriture complexe du mentor de nos héros. C’est même ce qui peut donner du sens à la fin du volume, au-delà de la volonté de surprendre le lecteur.

On ressort alors de l’ouvrage avec le postérieur entre deux chaises. Oui, le récit garde sa lourdeur et les affrontements sont inutilement complexes, Gege Akutami étant tombé dans son propre piège à ce niveau-là. Mais, à côté, le fracassant combat offre un moment satisfaisant sur le plan graphique, sa fin a pour mérite son culot, et on apprécie ce développement intéressant du personnage de Gojo qui sort définitivement de son rôle simpliste d’entité surpuissante, quasi divine, et de deux ex-machina. Il reste maintenant quatre tomes avant la fin de la série, ce qui laisse largement le temps de régler l’enjeu actuel. En revanche, on se demande bien quelle finalité globale et cohérente l’auteur pourra apporter tant il a planté d’éléments qui, pour l’heure, restent totalement dans l’ombre.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

9 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs