Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Avril 2019
Les manigances de Sayuri Himéno ont porté leurs fruits : Haru et Kanoko se sont tous les deux inscrits pour le concours de Miss et Mister Takaranotani. Notre héroïne, pas habituée à ce genre d’événement, arrive cependant à y trouver de l’intérêt en observant les réactions de ses concurrentes. Compliments intéressés, fausses amitiés, le côté obscur de la gent féminine se dévoile en coulisse. Sayuri, également candidate, prend pourtant soin de sa rivale en choisissant une tenue appropriée à Kanoko. Elle la coiffe, la maquille. Rien dans ses actions ne laisse supposer une envie de lui nuire. Néanmoins, son objectif n’est pas de la voir remporter la victoire. Au contraire, elle a fomenté un plan pour être couronnée avec son camarade Mitsuki Oji, membre lui aussi du club audiovisuel. Sayuri enferme Kanoko dans une salle puis annonce à Haru qu’elle est à l’infirmerie. Ce dernier quitte le concours pour aller à son chevet. Pourquoi avoir forcé Haru à participer pour ensuite tout mettre en œuvre pour le faire abandonner ? Tout simplement pour attirer, grâce à sa présence, un public conséquent. Mais les fans de Haru ne sont pas contents de son départ. Oji aurait-il gagné sans ça ? Le club audiovisuel n’a pas le choix, la finale devra faire l’objet d’un nouvel événement.
Le personnage de Sayuri est vraiment intéressant. Sa capacité à manipuler Haru et Kanoko fait d’elle une ennemie de choix. Aussi machiavélique que Kanoko, aussi froide et calculatrice que Haru, elle semble être un savant mélange des deux. Toutefois, comme beaucoup d’autres protagonistes, elle ne peut résister à la gentillesse et la bienveillance de Kanoko et s’attache à elle. Encore une antagoniste de moins, malheureusement...
« Après la fête de l’école, la règle est que les élèves de terminale démissionnent des clubs ».
Le président du club de journalisme va bientôt laisser sa place à Kyôko, la membre la plus ancienne du club après lui. Il ne fait aucun doute que dès cette passation de pouvoir le club signera sa fin, la jeune fille n’ayant pas les épaules pour assumer cette charge. Malgré cette triste perspective, Kanoko est bien décidée à ne rien faire pour éviter la disparition de son club. Elle attend même avec impatience sa dissolution afin de pouvoir disposer de plus de temps libre pour se concentrer sur ses priorités, à savoir :
1/Devenir une jeune fille droite et honnête pour être digne de sa meilleure amie Momoka.
2/Trouver les raisons qui ont motivé Haru pour entrer dans le club de journalisme.
Est-ce vraiment droit et honnête d’enquêter sur son ami ? Kanoko se voile facilement la face quand cela l’arrange afin de s’accommoder de toutes les situations !
3/Assister à la guerre entre les clubs.
Une priorité bien loin de la jeune fille angélique qu’elle rêve d’incarner. Pourra-t-elle rester à l’écart et regarder des complots se jouer sans y participer ? Cela semble bien difficile. Alors quand d’Aruto Otabé, le président du club informatique lui avoue son amour et la poursuit de ses assiduités, la pauvre lycéenne a bien du mal à garder un comportement neutre. Surtout qu’elle est persuadée que ce dernier n’est pas tombé sous son charme et qu’il cherche juste à lui tendre un piège.
Le personnage de Sayuri est vraiment intéressant. Sa capacité à manipuler Haru et Kanoko fait d’elle une ennemie de choix. Aussi machiavélique que Kanoko, aussi froide et calculatrice que Haru, elle semble être un savant mélange des deux. Toutefois, comme beaucoup d’autres protagonistes, elle ne peut résister à la gentillesse et la bienveillance de Kanoko et s’attache à elle. Encore une antagoniste de moins, malheureusement...
« Après la fête de l’école, la règle est que les élèves de terminale démissionnent des clubs ».
Le président du club de journalisme va bientôt laisser sa place à Kyôko, la membre la plus ancienne du club après lui. Il ne fait aucun doute que dès cette passation de pouvoir le club signera sa fin, la jeune fille n’ayant pas les épaules pour assumer cette charge. Malgré cette triste perspective, Kanoko est bien décidée à ne rien faire pour éviter la disparition de son club. Elle attend même avec impatience sa dissolution afin de pouvoir disposer de plus de temps libre pour se concentrer sur ses priorités, à savoir :
1/Devenir une jeune fille droite et honnête pour être digne de sa meilleure amie Momoka.
2/Trouver les raisons qui ont motivé Haru pour entrer dans le club de journalisme.
Est-ce vraiment droit et honnête d’enquêter sur son ami ? Kanoko se voile facilement la face quand cela l’arrange afin de s’accommoder de toutes les situations !
3/Assister à la guerre entre les clubs.
Une priorité bien loin de la jeune fille angélique qu’elle rêve d’incarner. Pourra-t-elle rester à l’écart et regarder des complots se jouer sans y participer ? Cela semble bien difficile. Alors quand d’Aruto Otabé, le président du club informatique lui avoue son amour et la poursuit de ses assiduités, la pauvre lycéenne a bien du mal à garder un comportement neutre. Surtout qu’elle est persuadée que ce dernier n’est pas tombé sous son charme et qu’il cherche juste à lui tendre un piège.
La naïveté de l’héroïne et la jalousie de Haru deviennent de plus en plus lassantes et commencent à plomber le rythme de l’histoire. Leur relation n’évolue pas malgré les nombreuses situations propices. Le récit n’avance donc qu’avec les intrigues secondaires qui, pour ce quatrième volume, s’avèrent un peu faiblardes. Heureusement dans le dernier chapitre, les manigances de Kanoko se révèlent plus alambiquées et machiavéliques que jamais.
03/10/2018 