Jeux de demoiselles Vol.2 : Critiques

Makoto est atteint d'un rare problème physiologique, des phéromones surpuissantes qui décuplent le désir chez les femmes ! Face à cette situation, Shihori, la soeur de Makoto, mais aussi Madoka, la collègue rivale de cette dernière, cherchent à percer le mystère de ce problème et à y trouver une solution. Quant à Fuka, la petite amie de notre héros, est-elle vraiment amoureuse de lui, ou n'est-elle, elle aussi, qu'une victime de plus des phéromones de Makoto ?

Autant de questions qui restent en retrait et n'avancent pas dans ce deuxième tome, Uzuki Nakamura s'éloignant de ces vagues péripéties et de l'humour sous-jacent du premier tome pour nous offrir quelque chose de plus convenu. Ainsi, Yuka continue de vivre son amour pour Makoto, qu'elle dit véritable, mais ne peut que constater que sa soeur Rumi est elle aussi amoureuse de notre héros... Quant à Madoka, elle continue sans vergogne ses expériences en cherchant par tous les moyens à récupérer le précieux nectar de Makoto. Enfin, Shihori reste troublée face à Makoto, qui est tout de même son frère, mais aimerait elle aussi poursuivre ses expériences...

En résulte un tome mettant à l'honneur l'ensemble des quatre demoiselles sans véritable imagination, en enchaînant les chapitres où elles sont prises à parti chaucne leur tour ou à plusieurs, et si certaines scènes plairont aux amateurs de sensations fortes et d'immoralité (amour à la fac, voire dans l'amphi en plein cours, jeu de jambes en l'air avec deux soeurs...), d'autres laissent un peu plus circonspects (Madoka cherchant à humilier Shihori, en mauvaise posture devant son frère...). Mais cela reste à l'appréciation de chacun.

Côté dessins, le trait de l'auteur conserve les qualités et les défauts déjà visible sur le premier tome.

Dans ce deuxième volume, Uzuki Nakamura nous sert un plat pas foncièrement mauvais, mais plus réchauffé, pour lequel les quatre héroïnes passeront à la casserole. Le met est riche en sauce, mais la préparation reste classique et manque de goût, et une trop forte consommation pourrait provoquer l'indigestion.