Jeux amoureux - Lolita n°7 : Critiques

"J'aime faire l'amour avec toi... c'est agréable et ça me suffit."

Ce septième one shot de la collection Lolita ne fait malheureusement pas partie des meilleurs. Hiina Maki nous embarque dans quatre histoires amoureuses, sous fond d'érotisme. Malgré un dessin mignon, les scénarios sont très légers, et la lecture n'en devient alors que plate et peu intéressante.




« Jeux amoureux » nous relate un début de relation très ambigüe entre Chiaki et celui qu'elle aime: Tsukada. Afin de pouvoir passer le plus de temps à ses côtés, et de lui faire plaisir, la jeune fille décide de devenir son esclave. Mais est-ce le bon moyen d'avoir une réponse positive à ses propres sentiments, de la part de celui qu'on aime? L'histoire se termine sans surprise, et c'est tout de même avec beaucoup d'étonnement que l'on voit ici la jeune fille se laisser faire par Tsukada, n'hésitant pas à courber l'échine sous ses moindres désirs. Cette scène érotique n'était franchement pas nécessaire, ou encore, peut-être que sans elle cette histoire aurait vraiment été des plus fades.


« Des blancs dans ma vie » est peut-être l'histoire qui dégage le plus de romantisme. La jeune héroïne est amoureuse, et voilà qu'on l'embrasse, qu'on lui avoue des sentiments profonds à son égard. Mais qui...? Qui est donc celui qui tenait tant à elle, mais qui s'est servi d'un rideau afin de se cacher à elle? Dans ce genre de situation, il est coutume de penser que cet inconnu n'est autre que le bien-aimé en question. Voilà une belle histoire qui débute par un baiser, et se prolonge par un échange des plus intime. Le côté positif de cette histoire est sans contexte cette touche de romantisme, mais on pourra également y ajouter des désirs envers l'autre d'une grande douceur.


« Pépé « les affres de la séparation » » est une histoire assez banale. Il est très courant de trouver des récits de famille recomposée, dans lequel la fille et le fils se plaisent. Même si la retenue est de rigueur ici, la fin est très clichée et sans surprise. Toutefois, le personnage masculin, par sa maturité, est plaisant à lire. Mais au final, cette histoire ne sort pas de l'ordinaire, et nous laisse de marbre.


« Imbécile heureuse » met en scène une jeune fille qui ne prend pas de plaisir avec son copain. Même si ici, cette histoire sort du lot, elle n'est pas assez exploitée. Les pensées de l'héroïne ne sont pas complètes, en tout cas, pas assez pour la comprendre. De plus, le moyen qui met un terme à son problème est tout à fait surprenant. Enfin, cette dernière histoire est la plus courte. Ce handicap n'est sans doute pas négligeable, et nuit alors probablement à la qualité du scénario.