Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 31 Décembre 2020
Epaulé par sa fille la princesse Maria Rose, le roi humain de Laytice Edmond Rose est parvenu à ses fins: écarter Akira en rejetant sur lui l'assassinat du commandant Saran... mais dans quel but exactement le fourbe monarque a-t-il agi ainsi ? Quoi qu'il en soit, face aux accusations et au sortilège dont sont victimes ses camarades de classe, notre héros aux capacités d'assassin surpuissantes n'a pas eu d'autre choix que de fuir. En en attendant le jour où il pourra se venger du roi, il a trouvé refuge au sein d'un donjon où à force d'en parcourir les niveaux et d'en éliminer les monstres, il compte bien progresser encore...
On retrouve donc ici un Akira qui a fui, et qui s'exerce désormais dans un donjon, chose que Hiroyuki Aigamo met en scène assez efficacement, car il ne s'étire pas inutilement sur des combats random et va plutôt à l'essentiel. S'il y a bien quelques moments d'action brefs mais bien rendus car assez vifs et portés par des designs monstrueux soignés, ce que l'on suit avec intérêt vient surtout de l'utilisation, de la découverte ou de la maîtrise du jeune garçon de certaines de ses capacités: utiliser ses compétences "perception" et "détection du danger" même quand il dort pour plus de sûreté, veiller à son endurance et à sa magie pour ne pas être dépassé, découvrir l'impression capacité "vision du monde" qui lui permet instantanément d'avoir des infos sur nombre de choses ou d'êtres qui l'entourent, prendre garde à sa magie de l'ombre qui a sa propre conscience, l'épuise et risque de devenir incontrôlable... c'est notamment en se rappelant les recommandations et les ultimes conseils de Saran que notre personnage principal tâche d'avancer... sans savoir tout de suite que se pas, dans ce donjon, vont rapidement le conduire jusqu'à une nouvelle rencontre.
Car ce tome est effectivement vite marqué par l'entrée en scène d'un nouveau personnage a priori voué à devenir important: Amelia, une elfe qu'Akira sauve d'un slime, et qui va d'emblée devenir une compagne d'aventure dans la progression du donjon. Bien sûr, les deux personnage vont d'abord devoir se jauger, faire un peu plus connaissance pour mieux se faire confiance, étape que le mangaka aborde certes rapidement mais de façon suffisante, d'autant que cela nous donne déjà l'occasion de découvrir un peu plus de détails sur le passé délicat des deux personnages, ainsi que sur le fait qu'ils n'ont tous deux plus d'endroit où rentrer.
Mais en parallèle, pendant qu'Akira progresse et se fait une nouvelle compagne de son côté, Tsukasa ne reste pas inerte dès lors que lui et certains autres camarades de classe se retrouvent libérés du sortilège. Celui qui a été qualifié de héros et qui s'est placé en leader du groupe a beau n'avoir jamais été en très bons termes avec Akira, il se doute bien qu'il n'est pas à l'origine du meurtre de Saran, et se fixe à présent pour objectif de le retrouver, non sans être accompagné de quelques fidèles alliés dont un nouveau personnage, Kyôsuke Asahina, commence à gagner un petit peu plus en importance, en plus de nous laisser entrevoir encore une autre petite facette du passé d'Akira quand il était encore dans notre monde.
Il en résulte un volume très honnête, qui se lit un peu vite mais qui se révèle divertissant en consolidant assez bien les bases mises en place dans le premier tome. Pour le moment, Je suis un assassin (et je surpasse le héros) est un divertissement honorable, qui devrait a priori continuer tranquillement de se bonifier, le potentiel étant là.
On retrouve donc ici un Akira qui a fui, et qui s'exerce désormais dans un donjon, chose que Hiroyuki Aigamo met en scène assez efficacement, car il ne s'étire pas inutilement sur des combats random et va plutôt à l'essentiel. S'il y a bien quelques moments d'action brefs mais bien rendus car assez vifs et portés par des designs monstrueux soignés, ce que l'on suit avec intérêt vient surtout de l'utilisation, de la découverte ou de la maîtrise du jeune garçon de certaines de ses capacités: utiliser ses compétences "perception" et "détection du danger" même quand il dort pour plus de sûreté, veiller à son endurance et à sa magie pour ne pas être dépassé, découvrir l'impression capacité "vision du monde" qui lui permet instantanément d'avoir des infos sur nombre de choses ou d'êtres qui l'entourent, prendre garde à sa magie de l'ombre qui a sa propre conscience, l'épuise et risque de devenir incontrôlable... c'est notamment en se rappelant les recommandations et les ultimes conseils de Saran que notre personnage principal tâche d'avancer... sans savoir tout de suite que se pas, dans ce donjon, vont rapidement le conduire jusqu'à une nouvelle rencontre.
Car ce tome est effectivement vite marqué par l'entrée en scène d'un nouveau personnage a priori voué à devenir important: Amelia, une elfe qu'Akira sauve d'un slime, et qui va d'emblée devenir une compagne d'aventure dans la progression du donjon. Bien sûr, les deux personnage vont d'abord devoir se jauger, faire un peu plus connaissance pour mieux se faire confiance, étape que le mangaka aborde certes rapidement mais de façon suffisante, d'autant que cela nous donne déjà l'occasion de découvrir un peu plus de détails sur le passé délicat des deux personnages, ainsi que sur le fait qu'ils n'ont tous deux plus d'endroit où rentrer.
Mais en parallèle, pendant qu'Akira progresse et se fait une nouvelle compagne de son côté, Tsukasa ne reste pas inerte dès lors que lui et certains autres camarades de classe se retrouvent libérés du sortilège. Celui qui a été qualifié de héros et qui s'est placé en leader du groupe a beau n'avoir jamais été en très bons termes avec Akira, il se doute bien qu'il n'est pas à l'origine du meurtre de Saran, et se fixe à présent pour objectif de le retrouver, non sans être accompagné de quelques fidèles alliés dont un nouveau personnage, Kyôsuke Asahina, commence à gagner un petit peu plus en importance, en plus de nous laisser entrevoir encore une autre petite facette du passé d'Akira quand il était encore dans notre monde.
Il en résulte un volume très honnête, qui se lit un peu vite mais qui se révèle divertissant en consolidant assez bien les bases mises en place dans le premier tome. Pour le moment, Je suis un assassin (et je surpasse le héros) est un divertissement honorable, qui devrait a priori continuer tranquillement de se bonifier, le potentiel étant là.
07/02/2024 