Japan Lifestyle Vol.2 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Juillet 2009

Avec Anna Tsuchiya en couverture, c'est sûr, ce deuxième numéro de « Japan LifeStyle » attire l'oeil.
Les premières pages, consacrées aux news, sont assez abondantes, dans le sens où très diversifiées, ces petites nouvelles tout droit venues du Japon nous tombent dessus les unes après les autres. Très courtes, elle nous permettent de nous informer de choses et d'autres, plus ou moins utiles à savoir. C'est alors que même n'étant pas réellement intéressé par toutes, on peut tout de même les lire dans leur intégralité, grâce à ce format concis.
Anna Tsuchiya étant à l'honneur, c'est tout naturellement que le film Sakuran a le droit à une présentation un peu plus conséquente qu'un autre film: « Dororo » d'Akihiko Shiota, qui n'a eu malheureusement droit qu' à un unique résumé surplombant une illustration. Quel dommage! Nous voilà sur notre fin avec ceci, qui ne nous permet en aucun cas de nous faire une petite idée de cette adaptation du manga éponyme d'Osamu Tezuka. Les lecteurs qui veulent du cinéma tentent alors de se rattraper sur l'article concernant Sakuran, qui nous présente brièvement les protistuées lors de l'ère Edo. Cette présentation aurait pu être agrémentée d'un contenu plus conséquent sur ces pratiques, afin d'informer les lecteurs et l'assoiffé de culture. Mais non, on enchaîne directement sur Anna Tsuchiya et ses révélations pétillantes. Enfin, « Anna Tsuchiya se met à nu » n'est pas à prendre au pied de la lettre, bien évidemment, mais il faut avouer qu'on s'attendait à des révélations bien plus intéressantes, ou à la limite, croustillantes. Cet article est alors dédié à tous ceux qui ne connaissent pas la chanteuse, et donc, à très peu de lecteur du magazine. Car une fille qui aime les stars japonaises et le manga, connaît un minimum de choses sur Anna Tsuchiya, et n'a pas attendu la sortie de ce numéro pour s'informer sur la discographie de l'artiste, ainsi que sur ses travaux. Cet article s'avère alors sans grand intérêt. Quel dommage! Car c'était déjà le cas dans le numéro 1 de « Japan LifeStyle », avec la présentation d'Olivia, qui interprète les chansons du groupe Trapnest dans l'anime « Nana ». D'ailleurs, ce manga a le droit à une petite présentation quelques pages suivantes.
En ce qui concerne la musique, on assiste à deux interviews: celles de Catsuomaticdeath, et Scandal. Celles-ci dynamisent la lecture. Scandale, révélé en France grâce à son passage à la Japan Expo 2008, est alors du déjà vu. Mais pour Catsuomaticdeath, voilà un groupe qui change des habitudes des magazines. Même si l'interview n'est pas très riche, on se plaît alors à tapoter sur son clavier afin de dénicher d'autres informations sur le net, et pourquoi pas, adhérer à leur style.

Enfin, outre les stars, mangas, animes... On s'amuse à lire la suite du magazine, dédiée en grande partie au Japon, au quotidien de ses habitants, leur vie et traditions.
L'introduction sur les office ladies est bien trop court, et nous voilà déçus arrivés à la fin, car notre soif d'informations n'est pas étanchée. Ces femmes qui s'endettent à ne plus pouvoir se sortir du cercle vicieux des yamikin nous intéressent. Une seule solution s'ouvre à nous alors, afin d'introduire ce système et de constater ses dégâts: lire le manga « Ushijima ».
Ce deuxième numéro, de Février à Mars, sort en pleine période de Saint Valentin. On nous montre alors quelques endroits à ne pas rater lors de notre prochain voyage en amoureux au pays du soleil levant: les lieux coquins, où parfois les hommes préfèreraient s'y trouver seuls, sans oublier les femmes également qui ont des hôtes à leur disposition, pour les servir! Mais avant tout, il faut savoir se faire belle, et s'épiler correctement les sourcils, pour un regard à faire tomber. On lit attentivement les conseils, ces petits trucs qui feront de notre regard la différence, mais qui finalement, n'ont l'air de fonctionner que sur les japonaises! Le magazine nous propose alors le yukata pour se rattraper, sexy et on ne peut plus élégant, ainsi que des bijoux de cheveux inspirés des geisha. Et enfin l'indispensable de la Saint Valentin: la recette du chocolat. Ainsi, nous voilà paré pour offrir à l'élu de notre coeur le meilleur chocolat au monde: le chocolat maison. Une Saint Valentin qui s'annonce difficile pour les filles, pleine de défis et d'efforts. Courage!

Cette lecture s'achève avec des pages de mode, bien méritées pensons-nous! Le rouge et le noir sont au rendez-vous, pour un look sexy et provocateur. On peut s'amuser à faire le test « Avez-vous la rock attitude? », qui nous conforte ou non dans notre vision de nous-même. Mais les hommes ne sont pas oubliés. Voilà que Moyoco Anno est présentée brièvement afin de laisser place à ses protagonistes masculins, esclaves des femmes, et de la mode. Cet article est intéressant, dans le sens où il lie habilement mode masculine et manga. C'est alors qu'on s'amuse à faire des comparaisons à ces personnages de fictions parfois si réels. Une seule conclusion nous vient finalement à l'esprit: « Ah! Les hommes, à quoi ressembleraient-ils sans nous? »



Pour conclure, on constate un deuxième numéro de « Japan LifeStyle » tout à fait dans la lignée du précédent. Ce magazine, dédié au filles, n'est malheureusement pas assez complet. Amusant à certains moments, mais agaçant lorsque le manque d'informations se fait sentir, il se lit alors par petites bribes, avec beaucoup de modération.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs