It's My Life Vol.3 - Actualité manga
It's My Life Vol.3 - Manga

It's My Life Vol.3 : Critiques

It's My Life

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Février 2020

Chronique 2

Malgré sa retraite, Astra doit se rendre à la capitale afin de récupérer son épée. C'est l'occasion pour lui de retrouver ses anciens camarades soldats, dont Kyuss, son ami d'enfance qui a pris sa place à la tête des troupes. Mais Kyuss semble être habitué par une haine féroce envers son ancien supérieur, et ami. C'est est donc pour lui et Astra de régler leurs comptes...

Le voyage à la capitale se termine dans ce début de troisième tome, une petite aventure qui s'est surtout montrée utile dans l'introduction d'un nouveau personnage, Kyuss, dont la haine tranchait nettement avec toute l'ambiance globale si sereine de la série. Une ambiance qu'Imomushi Narita ne trahit finalement par dans la finalité de ce passage, une séquence plus sérieuse que de coutume dans l’œuvre, un poil classique dans ses idées, mais finalement assez belle. It's My Life gagne alors un nouveau personnage haut en couleur, qui a déjà droit à quelques réapparitions remarquées au sein du volume !

Le reste du tome, très fidèle au ton instauré par l'auteur jusqu'ici, se révèle un peu moins ambitieux, et se contente de narrer différents petits récits sans suivre de fil rouge. Une histoire d'enfants qui font les quatre-cent coups, un voyage à la plage, le récit du premier amour d'Astra... Le tout se renouvelle plutôt bien, mais manquera sans doute de panache pour certaines et certains.

Pourtant, l'ensemble apporte quelques petites pierres à l'édifice de la série. C'est notamment Astra qui se retrouve renforcé, son passé se trouvant éclaircit à quelques opportunités tout le long du volume, et de même pour sa relation avec Noah, tantôt très drôle, et tantôt intime et émouvante, comme en toute fin de volume.

Alors, It's My Life s'affirme une nouvelle fois comme un divertissement feel-good, dans un univers de fantasy qui n'est pourtant pas le centre de la série. Le titre est à lire pour son ambiance et ses petits moments amusants, un cocktail une nouvelle fois respecté dans ce troisième opus, malgré quelques petites facilités comme le chapitre à la plage, moment idéal pour offrir un fan-service à base de personnages féminins en bikini... mais tout en conservant un capital humoristique à chaque instant.

En tant que lecture non prise de tête, la série d'Imomushi Narita reste donc très appréciable, surtout pour sa chaleur et ses notes comiques récurrentes. Néanmoins, on en attend peut-être plus de l'ensemble de l’œuvre, et on espère quelque part que le mangaka lancera quelque chose d'un tout petit peu plus ambitieux à l'avenir.


Chronique 1

A la capitale Justitia, Kyuss, ancien ami d'Astra et nouveau capitaine des paladins, vient de commettre le pire aux yeux de notre héros, en arrachant le dessin de sa précieuse partenaire ! Voici déjà bien longtemps que l'ancien capitaine à la retraite a vu Kyuss changer, et suite à cet acte, l'heure est peut-être venue pour les deux hommes de s'expliquer, que ce soit par l'épée ou par les mots...

Après avoir retrouve Rose, Oz et les combattants autrefois sous ses ordres, l'heure est donc venue ici pour Astra de se confronter à celui qu'il avait le moins envie de voir: Kyuss, son ami d'enfance qui s'est ensuite mis à le haïr en s'éloignant de lui, et en étant le parfait symbole du sentiment de solitude que notre héros évoquait dans le premier volume. Dans son comportement en fin de tome 2, notamment après avoir déchiré sans scrupules le dessin de l'adorable fillette et partenaire d'Astra, le nouveau venu semblait particulièrement antipathique, comme aucun autre personnage de la série jusqu'à présent. Mais bien évidemment, Imomushi Narita reste ici fidèle à l'atmosphère faite de légèreté, d'humour et un peu d'émotion qu'elle a initiée dans son oeuvre depuis le début, et le duel entre les deux hommes finira donc par être bien moins brutal que verbal. Tout en exposant avec une certaine justesse son ressenti à Kyuss, Astra soulève les faiblesses de ce dernier, lui permettant alors de réfléchir sur son passé, ses rêves initiaux de dessinateur qui n'ont pas pu être assouvis à cause des éditeurs (est-ce-là une petite pique envers le monde éditorial du manga nippon ? ), son choix de suivre de près le garçon qu'il admirait le plus au risque de se faire du mal... On comprend facilement que le comportement de Kyuss provient surtout d'un mal-être intérieur, d'un complexe d'infériorité où il n'a pu s'empêcher de toujours se comparer à celui qu'il admire, et que finalement son rejet d'Astra cache surtout un rejet de lui-même. Le tout est développé très vite, le changement s'opérant en Kyuss peut même sembler rapide, mais l'essentiel est très bien véhiculé, on cerne bien le personnage, il permet en plus de voir encore un peu mieux le passé de notre héros... et suite à ce premier tiers de tome, il s'installera évidemment comme un personnages drôle et truculent de plus !

Cette confrontation passée, Astra et Noah peuvent enfin rentrer chez eux... mais leur quotidien deviendra-t-il pour autant aussi paisible que l'aimerait notre héros ? Entre un problème lié à une bande de garnements saccageant tout, un séjour mouvementé à la plage, et une construction de pergola peut-être riche en révélations, le repos n'est toujours pas en vue pour Astra et sa petite compagne, et le volume se pare à l'autre d'une autre volonté: profiter de tout ce qui a été posé jusque-là pour le renforcer. Ainsi, le problème des garnements met en avant Noah, et la relation qu'elle se crée avec le jeune Slash est significative. Le passage à la plage, lui, est un bon moment d'humour entre les petites frasques d'Oz, Kyuss ou Rose, mais permet aussi d'amener des évolutions chez la charmante mais mal à l'aise Elizabeth, la grande soeur de Noah ayant encore l'occasion de s'ouvrir un petit peu plus. Quant à l'aménagement extérieur de la pergola en fin de volume, en plus de continuer de mettre en avant le soin qu'Astra veut accorder à sa maison adorée, il permet, via Kyuss, d'en apprendre encore plus sur l'enfance de notre héros, sur son premier amour, et même sur les plus profondes origines de son désir d'avoir une maison. La mangaka enrobe le tout dans une utilisation très animée de ses nombreux personnages et des relations qui se créent entre eux, n'oublie pas ses petits running gags par exemple sur les frères draconiens, amène ainsi beaucoup d'humour, d'ambiance et de convivialité... si bien que mêmes des moments classiques comme celui de la plage montre leur utilité, utilité qui se confirme via les quelques paroles qu'Astra adresse à Noah en fin de tome: c'est bien grâce à elle que les gens se rassemblent autour de lui et que sa maison lui paraît si lumineuse.

L'autrice fait donc de très bonnes choses avec des passages parfois classiques, et continue de séduire. La vie commune d'Astra et de Noah se poursuit avec le même attachement, et on a facilement hâte de voir ce qui les attendra par la suite.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

13.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction