It Vol.1 : Critiques

En France, nous connaissons principalement Toshiki Yui pour Kirara et Kagome Kagome. Si la première série était sympathique à suivre sans être transcendante, la deuxième se révélait vite très mauvaise. Mais c'est avec It que l'auteur semble véritablement toucher le fond.

Mitsutaka Fukami, jeune garçon tout ce qu'il y a de plus normal, s'apprête à déclarer sa flamme à la jolie Itsuki. Mais celle-ci est toujours entourée d'étranges personnages. C'est alors qu'une fille entièrement nue tombe du ciel, et semble destinée à bouleverser l'existence de notre héros, voire celle de l'humanité toute entière.

C'est à peu près tout ce que l'on comprend de l'histoire. La suite n'est qu'un immense méli-mélo confus au possible, au coeur duquel on comprend très vaguement que les personnages principaux ont un rôle à jouer dans le futur de l'humanité; On croit également cerner une histoire de dimension parallèle et d'extra-terrestres. Et ça s'arrête là. D'un bout à l'autre, on ne comprend rien. Et ce n'est pas la narration totalement décousue qui y changera quelque chose: Toshiki Yui passe sans cesse du coq à l'âne et ne fait qu'embrouiller encore plus le lecteur quand il souhaite apporter des éclaircissements.
Quant aux dessins, ils sont tout simplement moches. Toshiki Yui fut l'un des premiers mangaka à travailler entièrement par ordinateur, et cela se ressent: l'ensemble paraît creux et froid, le dynamisme est très mal rendu, le découpage est catastrophique, les personnages sont inexpressifs et les espèces de monstres présents ne ressemblent à rien.

Rien. Il n'y a absolument rien à sauver dans ce premier volume de It, qui réunit à lui seul tout ce qu'il ne faut pas faire.

Du côté de l'édition, Panini nous propose un grand format, équivalent, par exemple, à l'édition deluxe de City Hunter. Au vu de l'horreur visuelle ici présente, un petit format aurait largement été suffisant. La traduction est plate (celui qui a dû traduire cette ébauche de scénario a dû bien s'amuser), l'impression reste dans la moyenne de ce que fait l'éditeur. Enfin, les premières pages en couleurs, absolument hideuses, ne rattrapent rien.

koiwai