Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 29 Janvier 2021
Une menace d'envergure semble s'être discrètement immiscée avec l'évocation des démons primaux, qui sont du genre à ne pas faire de cadeaux, plus encore aux humains... mais dans l'immédiat, Iruma, fidèle à lui-même, d'une manière bien à lui, a pu empêcher les plans de Kiriwo de se concrétiser. L'aîné de notre héros au sein du club de créations d'objets démoniaques est arrêté et n'a plus qu'à attendre son sort. Et Iruma, quand il se réveille de toute cette affaire, n'est pas au bout de ses surprises. Alors qu'il aurait pu écoper d'une sanction ou pire encore, il émerge sur les genoux de son "grand-père" revenu en urgence, et constatera bien vite que la feu d'artifice a eu des conséquences bien plus heureuses que prévu.
Le moins que l'on puisse dire est que la fête des batora aura commencé sur des chapeaux de roue lors de sa cérémonie d'ouverture, mais le danger est à présent passé, et l'heure est venue pour la fête en elle-même de battre son plein ! C'est ce qui occupe environ le premier tiers du volume, ce qui peut éventuellement sembler assez peu. Concrètement, Osamu Nishi va vite ici, car la fête pouvait offrir encore plus de possibilités. pour autant, pas le temps de s'ennuyer: les quelques batora en vue ont des activités assez chouettes, la découverte de la famille de Clara ou de la mère un peu spéciale d'Asmodeus est rapide mais assez irrésistible... et, surtout, l'issue des festivités est très plaisante pour ce qu'elle cristallise encore un peu plus concernant la place de l'humain Iruma dans ce monde démoniaque: le jeune garçon s'intègre toujours mieux, et il semble impossible de ne pas constater qu'il est bien plus heureux à Béryls que dans le monde humain... au point de parfois oublier qu'à la base il voulait passer inaperçu !
Les chapitres suivants font presque office de pause. Ici, on découvre mieux le père d'Amélie (sa fille semble pas mal tenir de lui sur certains points !), et on s'amuse beaucoup du petit quiproquo qu'il se fait sur la relation de sa fille avec notre héros. Là, Clara et Asmodeus rivalisent pour être numéro 1 auprès d'Iruma, ce qui montre encore un peu plus le lien créé entre eux deux et notre héros.
Quant à la dernière partie du volume, sur environ 80 pages, elle s'applique à mettre en avant la jeune fille qui s'affiche sur la jaquette: une certaine Kuromu, de son état diablodole, c'est-à-dire l'équivalent des idols japonaises mais à la sauce démoniaque. Egerie de nombre d'habitants du monde démoniaque, la demoiselle redevient pourtant, dès ses lunettes remises, une simple et très réservée élève de l'académie Béryls... Et récemment, elle ne supporte absolument pas, après tous les efforts qu'elle a faits dans sa vie, de voir Iruma, sorti de nulle part, lui voler la vedette dans les journaux ! Alors comment réagira-t-elle quand notre héros se retrouvera devant elle alors qu'elle campe son rôle de diablodole, et qu'en plus il la démasquera ?! Tout ce passage est tour à tour drôle, touchant, et chaleureux. Drôle, car les réactions (surtout d'agacement) de Kuromu (continuons de l'appeler comme ça pour ne rien spoiler) face à Iruma sont impayables, notamment quand elle laisse éclater sa magie de glace. Touchant, car derrière sa jalousie, elle dévoile surtout un désir de trouver sa place, notamment vis-à-vis de sa famille où elle ne se sent pas toujours acceptée, et qu'elle n'a rien trouvé de mieux pour ça que d'apporter du réconfort au public avec sa "choupinerie". Et chaleureux, au vu de ce qu'Iruma et ses deux fidèles camarades font pour elle quand elle a besoin d'aide.
La lecture d'Iruma à l'école des démons est, alors, toujours un plaisir, tandis que l'on rattrape ici ce qui a été adapté en animé à ce jour. En effet, la première saison de la série animée s'arrête pile à la fin de ce cinquième volume (non sans changer l'ordre des "arcs" dans les derniers épisodes afin d'offrir un semblant de conclusion sur la bonne intégration d'Iruma à Béryls). De ce fait, le tome 6 attaquera de l'inédit, et c'est donc avec d'autant plus d'intérêt qu'on l'attendra.
Le moins que l'on puisse dire est que la fête des batora aura commencé sur des chapeaux de roue lors de sa cérémonie d'ouverture, mais le danger est à présent passé, et l'heure est venue pour la fête en elle-même de battre son plein ! C'est ce qui occupe environ le premier tiers du volume, ce qui peut éventuellement sembler assez peu. Concrètement, Osamu Nishi va vite ici, car la fête pouvait offrir encore plus de possibilités. pour autant, pas le temps de s'ennuyer: les quelques batora en vue ont des activités assez chouettes, la découverte de la famille de Clara ou de la mère un peu spéciale d'Asmodeus est rapide mais assez irrésistible... et, surtout, l'issue des festivités est très plaisante pour ce qu'elle cristallise encore un peu plus concernant la place de l'humain Iruma dans ce monde démoniaque: le jeune garçon s'intègre toujours mieux, et il semble impossible de ne pas constater qu'il est bien plus heureux à Béryls que dans le monde humain... au point de parfois oublier qu'à la base il voulait passer inaperçu !
Les chapitres suivants font presque office de pause. Ici, on découvre mieux le père d'Amélie (sa fille semble pas mal tenir de lui sur certains points !), et on s'amuse beaucoup du petit quiproquo qu'il se fait sur la relation de sa fille avec notre héros. Là, Clara et Asmodeus rivalisent pour être numéro 1 auprès d'Iruma, ce qui montre encore un peu plus le lien créé entre eux deux et notre héros.
Quant à la dernière partie du volume, sur environ 80 pages, elle s'applique à mettre en avant la jeune fille qui s'affiche sur la jaquette: une certaine Kuromu, de son état diablodole, c'est-à-dire l'équivalent des idols japonaises mais à la sauce démoniaque. Egerie de nombre d'habitants du monde démoniaque, la demoiselle redevient pourtant, dès ses lunettes remises, une simple et très réservée élève de l'académie Béryls... Et récemment, elle ne supporte absolument pas, après tous les efforts qu'elle a faits dans sa vie, de voir Iruma, sorti de nulle part, lui voler la vedette dans les journaux ! Alors comment réagira-t-elle quand notre héros se retrouvera devant elle alors qu'elle campe son rôle de diablodole, et qu'en plus il la démasquera ?! Tout ce passage est tour à tour drôle, touchant, et chaleureux. Drôle, car les réactions (surtout d'agacement) de Kuromu (continuons de l'appeler comme ça pour ne rien spoiler) face à Iruma sont impayables, notamment quand elle laisse éclater sa magie de glace. Touchant, car derrière sa jalousie, elle dévoile surtout un désir de trouver sa place, notamment vis-à-vis de sa famille où elle ne se sent pas toujours acceptée, et qu'elle n'a rien trouvé de mieux pour ça que d'apporter du réconfort au public avec sa "choupinerie". Et chaleureux, au vu de ce qu'Iruma et ses deux fidèles camarades font pour elle quand elle a besoin d'aide.
La lecture d'Iruma à l'école des démons est, alors, toujours un plaisir, tandis que l'on rattrape ici ce qui a été adapté en animé à ce jour. En effet, la première saison de la série animée s'arrête pile à la fin de ce cinquième volume (non sans changer l'ordre des "arcs" dans les derniers épisodes afin d'offrir un semblant de conclusion sur la bonne intégration d'Iruma à Béryls). De ce fait, le tome 6 attaquera de l'inédit, et c'est donc avec d'autant plus d'intérêt qu'on l'attendra.
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19/06/2024 