Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 10 Décembre 2020
En compagnie d'Az et de Clara qui ont décidé de le suivre, Iruma s'est inscrit au batora de création d'objets magiques où il a rencontré le président et unique membre Kiriwo, et c'est désormais avec entrain qu'ils préparent ensemble la fête des batora. Iruma a pour désir d'en mettre plein la vue aux élèves en organisant une chose typique du monde humain: un feu d'artifice. Mieux encore: en retrouvant Kiriwo dans une salle excentrée de l'école, il lui propose de viser ensemble le prix d'excellence de la fête, afin de prouver à tous qu'à force d'efforts payants, même les plus faibles peuvent accomplir de grandes choses et montrer leur valeur. Une idée bien belle dans une école aussi soumise à la hiérarchie que Babyls. Iruma en est sûr: Kiriwo ne peut qu'acquiescer, lui qui semble précisément rêver de combattre les inégalités dans un cadre où la loi du plus fort règne. Mais hélas, sans que notre héros le sache, le jeune président du club entretient déjà de tout autres desseins, sous l'impulsion de l'intrigant seigneur démoniaque Baal: profiter de la cérémonie de départ de la fête des batora pour détruire l'école et mettre fin à ce système...
Iruma à l'école des démons est désormais au beau milieu de son premier arc un peu plus long et donc un peu plus ambitieux, avec les prémisses d'une fête où il faudra tout d'abord contrer les plans de Kiriwo et de Baal. Dans les faits, cela donne un volume globalement plus sérieux, où il y a certes encore des moments d'humour, mais où ceux-ci sont moins marqués... et moins marquants. Cela se traduit aussi par un volume où les tout débuts des festivités sont vite phagocytés par le problème Kiriwo, pour un résultat pas toujours bien équilibré, puisque l'on aurait forcément aimé assister un peu plus aux préparatifs et à leur côté festif, même si l'on se doute que la fête battra son plein dans la suite de la série. Mais pendant que cet aspect préparatifs est trop relégué au second plan, Osamu Nishi, à l'inverse, étire un petit peu trop les étapes des plans (pourtant très simples voire simplistes) du Kiriwo, notamment le passage avec le labyrinthe.
A-t-on alors un tome décevant ? Non, pas du tout, mais simplement un cran en-dessous des attentes pendant une partie. Néanmoins, on voit qu'Osamu Nishi a une vision claire de ce petit arc jusqu'au bout, et plus particulièrement dans la dernière ligne droite, la confrontation entre Iruma et Kiriwo étant plutôt intéressante dans ce qu'elle véhicule. Vite et bien, on découvre avec intérêt une part de l'enfance de Kiriwo, expliquant son dégoût de la hiérarchie, de la loi du plus fort et des inégalités même si l'ensemble reste classique en passant par les habituelles enjeux des familles réputées et nobles, où la faiblesse n'a pas sa place. Néanmoins, il y a aussi une part de surprise au bout de tout ça, via ce que Kiriwo ressent réellement au fond de lui, une chose rappelant un peu plus à Iruma qu'il est bel et bien entouré de démons. Face au goût du désespoir de son "adversaire", que répondra notre héros ? la réponse est assez évidente, mais met assez bien en valeur une différence essentielle entre Iruma et Kiriwo, ainsi que les qualités de notre héros.
Au bout de ce tome, la problème Kiriwo est déjà à l'aube de sa conclusion, et malgré un certain classicisme et des éléments pas toujours bien équilibrés Osamu Nishi séduit à nouveau, notamment parce que cet arc aura permis d'installer quelques dangers et enjeux un peu plus prégnants autour de l'école et de la question du futur roi-démon. Notons enfin que le cinquième volume permettra de déjà rattraper ce qui a été adapté dans la saison 1 de l'anime, le staff de celle-ci ayant eu l'excellente idée de prendre son temps pour bien adapter les choses.
Iruma à l'école des démons est désormais au beau milieu de son premier arc un peu plus long et donc un peu plus ambitieux, avec les prémisses d'une fête où il faudra tout d'abord contrer les plans de Kiriwo et de Baal. Dans les faits, cela donne un volume globalement plus sérieux, où il y a certes encore des moments d'humour, mais où ceux-ci sont moins marqués... et moins marquants. Cela se traduit aussi par un volume où les tout débuts des festivités sont vite phagocytés par le problème Kiriwo, pour un résultat pas toujours bien équilibré, puisque l'on aurait forcément aimé assister un peu plus aux préparatifs et à leur côté festif, même si l'on se doute que la fête battra son plein dans la suite de la série. Mais pendant que cet aspect préparatifs est trop relégué au second plan, Osamu Nishi, à l'inverse, étire un petit peu trop les étapes des plans (pourtant très simples voire simplistes) du Kiriwo, notamment le passage avec le labyrinthe.
A-t-on alors un tome décevant ? Non, pas du tout, mais simplement un cran en-dessous des attentes pendant une partie. Néanmoins, on voit qu'Osamu Nishi a une vision claire de ce petit arc jusqu'au bout, et plus particulièrement dans la dernière ligne droite, la confrontation entre Iruma et Kiriwo étant plutôt intéressante dans ce qu'elle véhicule. Vite et bien, on découvre avec intérêt une part de l'enfance de Kiriwo, expliquant son dégoût de la hiérarchie, de la loi du plus fort et des inégalités même si l'ensemble reste classique en passant par les habituelles enjeux des familles réputées et nobles, où la faiblesse n'a pas sa place. Néanmoins, il y a aussi une part de surprise au bout de tout ça, via ce que Kiriwo ressent réellement au fond de lui, une chose rappelant un peu plus à Iruma qu'il est bel et bien entouré de démons. Face au goût du désespoir de son "adversaire", que répondra notre héros ? la réponse est assez évidente, mais met assez bien en valeur une différence essentielle entre Iruma et Kiriwo, ainsi que les qualités de notre héros.
Au bout de ce tome, la problème Kiriwo est déjà à l'aube de sa conclusion, et malgré un certain classicisme et des éléments pas toujours bien équilibrés Osamu Nishi séduit à nouveau, notamment parce que cet arc aura permis d'installer quelques dangers et enjeux un peu plus prégnants autour de l'école et de la question du futur roi-démon. Notons enfin que le cinquième volume permettra de déjà rattraper ce qui a été adapté dans la saison 1 de l'anime, le staff de celle-ci ayant eu l'excellente idée de prendre son temps pour bien adapter les choses.