Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 17 Décembre 2021
Ca n'aurait dû être qu'un voyage de classe dépaysant et amusant, mais les "Six doigts de la main" en ont décidé autrement: le gang de criminels est effectivement passé à l'action pour libérer les malfrats retenus dans la prison si tuée sous le parc d'attractions Walter Park, et ont ainsi invoqué trois gigantesques bêtes démoniaques pour semer le chaos, détruire le lieu et détourner l'attention ! Les élèves et professeurs de Babyls présents sur place n'ont alors pas d'autre choix que d'écourter leurs vacances pour essayer de contrer le danger...
Cette nouvelle partie au sein de Walter Park semble déjà atteindre son conclusion au fil de ce 10e tome qui se veut pas mal orienté action, puisque la majeure partie des pages est occupée par les deux dernière confrontations successives contre les bêtes démoniaques restantes. Un schéma somme toute très classique, et qui dénote même un petit peu dans une série comme celle-ci, mais qui n'empêche pas Osamu Nishi de faire du bon boulot.
En premier lieu, parce que la mangaka n'oublie pas de mettre en avant les élèves qui, sans être directement au front, agissent malgré tout à leur échelle. On pense notamment à Iruma et consorts qui recueillent les blessés, et à Keroli qui, en tant que diablodole, se décarcasse pour égayer l'atmosphère depuis le refuge. Ou même, dans une tonalité plus humoristique, au groupe de Jazz, Lied et Kamui qui se relâche (un peu trop ?) après avoir vaincu le taureau cérulé dans le tome précédent avec l'aide de Naberius.
Mais aussi parce que chacun des deux affrontements, malgré le classicisme du déroulement, a des petites choses à apporter. On suit avec intérêt (et amusement grâce à la présence de Clara qui fait toujours n'importe quoi) le combat du duo inédit Amélie/Opera contre le rat léopard, cet affrontement offrant une chouette petite coopération, mettant encore un peu plus en avant la force et la classe de la noble et belle présidente du BDE, et permettant de voir à l'oeuvre le pouvoir héréditaire du clan Azazel. Quant à l'autre combat contre le dragon carmin, il nous offre un mélange d'intensité et d'humour via la coopération entre les rivaux Az et Sabnock, qui trouvent toujours le moyen de se disputer même dans ces moments-là, mais qui savent également montrer leurs talents et aussi prouver qu'ils ont mûrir à leur manière, en particulier Sabnock qui, depuis qu'il a vu Iruma à l'oeuvre, a mieux conscience de ce que signifie risquer sa vie. Sans oublier l'intervention du professeur Balam, là aussi très bonne occasion de le voir à l'action.
Les enjeux ont beau être tendus à la base, l'autrice prend soin de ne jamais trop alourdir son récit, comme en témoignent les différentes petites notes plus comique ou parfois touchantes, allant du comportement de Roméard (dont la magie héréditaire, digne de lui, se révélera quand même bien utile à sa façon) aux perspectives d'avenir d'Amélie avec Iruma, en passant par les mésaventures de Callégo. Mais en toile de fond, il y a surtout ce qui se passe en parallèle, à savoir l'objectif des "Six doigt de la main" pour libérer un prisonnier en particulier, une tête qu'Iruma et ses compagnons connaissent bien... Toutefois, les retrouvailles entre notre héros et Kiriwo seront pour plus tard, l'enjeu des ennemis étant simplement sa libération ici. Cependant, Osamu Nishi prend efficacement le temps de souligner le Mal qui réside en Kiriwo, ainsi que la façon dont il voit Iruma comme une sorte de nemesis.
Bien que classique dans sa formule, le tome est donc efficace, car bien rythme, doté de quelques petits développements convaincants, toujours ponctué d'humour, et loin d'être dépourvus d'enjeux sur une plus grande longueur autour de Kiriwo. De quoi toujours donner envie de lire la suite.
Cette nouvelle partie au sein de Walter Park semble déjà atteindre son conclusion au fil de ce 10e tome qui se veut pas mal orienté action, puisque la majeure partie des pages est occupée par les deux dernière confrontations successives contre les bêtes démoniaques restantes. Un schéma somme toute très classique, et qui dénote même un petit peu dans une série comme celle-ci, mais qui n'empêche pas Osamu Nishi de faire du bon boulot.
En premier lieu, parce que la mangaka n'oublie pas de mettre en avant les élèves qui, sans être directement au front, agissent malgré tout à leur échelle. On pense notamment à Iruma et consorts qui recueillent les blessés, et à Keroli qui, en tant que diablodole, se décarcasse pour égayer l'atmosphère depuis le refuge. Ou même, dans une tonalité plus humoristique, au groupe de Jazz, Lied et Kamui qui se relâche (un peu trop ?) après avoir vaincu le taureau cérulé dans le tome précédent avec l'aide de Naberius.
Mais aussi parce que chacun des deux affrontements, malgré le classicisme du déroulement, a des petites choses à apporter. On suit avec intérêt (et amusement grâce à la présence de Clara qui fait toujours n'importe quoi) le combat du duo inédit Amélie/Opera contre le rat léopard, cet affrontement offrant une chouette petite coopération, mettant encore un peu plus en avant la force et la classe de la noble et belle présidente du BDE, et permettant de voir à l'oeuvre le pouvoir héréditaire du clan Azazel. Quant à l'autre combat contre le dragon carmin, il nous offre un mélange d'intensité et d'humour via la coopération entre les rivaux Az et Sabnock, qui trouvent toujours le moyen de se disputer même dans ces moments-là, mais qui savent également montrer leurs talents et aussi prouver qu'ils ont mûrir à leur manière, en particulier Sabnock qui, depuis qu'il a vu Iruma à l'oeuvre, a mieux conscience de ce que signifie risquer sa vie. Sans oublier l'intervention du professeur Balam, là aussi très bonne occasion de le voir à l'action.
Les enjeux ont beau être tendus à la base, l'autrice prend soin de ne jamais trop alourdir son récit, comme en témoignent les différentes petites notes plus comique ou parfois touchantes, allant du comportement de Roméard (dont la magie héréditaire, digne de lui, se révélera quand même bien utile à sa façon) aux perspectives d'avenir d'Amélie avec Iruma, en passant par les mésaventures de Callégo. Mais en toile de fond, il y a surtout ce qui se passe en parallèle, à savoir l'objectif des "Six doigt de la main" pour libérer un prisonnier en particulier, une tête qu'Iruma et ses compagnons connaissent bien... Toutefois, les retrouvailles entre notre héros et Kiriwo seront pour plus tard, l'enjeu des ennemis étant simplement sa libération ici. Cependant, Osamu Nishi prend efficacement le temps de souligner le Mal qui réside en Kiriwo, ainsi que la façon dont il voit Iruma comme une sorte de nemesis.
Bien que classique dans sa formule, le tome est donc efficace, car bien rythme, doté de quelques petits développements convaincants, toujours ponctué d'humour, et loin d'être dépourvus d'enjeux sur une plus grande longueur autour de Kiriwo. De quoi toujours donner envie de lire la suite.