Iron Hammer Against The Witch Vol.2 - Actualité manga
Iron Hammer Against The Witch Vol.2 - Manga

Iron Hammer Against The Witch Vol.2 : Critiques

Majo ni Ataeru Tettsui

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Février 2019

La Papesse est encerclée par les sorcières de la vallée de l’Altérité et est sujette à une étrange apparition démonique ; c’est alors que la « prêtresse » des lieux, Olga, se présente à elle. Le conflit entre sorcières et l’Eglise s’amorce alors par une joute orale entre les deux femmes.

L’habile hargne et élocution de la Papesse est transmise par de délicats messages sur la Foi et sur l’image d’une idole démonique ; propos incessamment combattus par Olga qui prouve par sa puissante magie le moyen de contrôler une population. On entre alors dans un jeu d’équivalences, qui joue le jeu de qui, car avec du recul, la dissuasion par la force physique est utilisée par les deux camps afin d’instaurer la peur chez les fidèles, instrument primordial de leur soumissions face aux préceptes édictés par les puissants. Mais alors que la Papesse se retrouve en danger, Domino intervient et un combat haletant s’engage entre les deux sorcières.

Magie des flammes contre magie du broiement, les deux puissantes sorcières livrent bataille et nous permet d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de la magie des sorcières. Nous savions déjà que chaque sorcière peut utiliser une magie en lien avec les tortures qu’elle a subi ; dans le cas d’Olga c’est le broiement, c'est-à-dire la puissance d’écraser n’importe quelle matière. Mais ce volume instaure une nouvelle règle intrinsèque à la puissance de chaque magie, c’est la détermination en une cause. Notion certes floue mais qui permet de régler la puissance de chaque sorcière en fonction de son mental, un catalyseur en somme. Ce n’est donc plus une question de savoir qui a eue la torture la plus douloureuse ou la plus destructrice mais bien de savoir à quel point une sorcière est prête à se donner corps et âme dans une cause propre, de la simple vengeance à la destruction du genre humain. Ainsi Domino nous présente sa véritable puissance destructrice qui est d’ordinaire limitée par soucis de sécurité.

De nouvelles tortures, toute aussi horrible que répugnante sont également présentées ; pêle-mêle nous retrouvons le broiement par un pachyderme, le supplice de la roue ainsi que le funeste taureau d’airain. A chaque reprise, Murata présente l’aspect historique de la torture, en rappelant bien les horreurs perpétuées par les hommes d’Eglise cherchant par tout moyen à revendiquer une quelconque signification de purification pour le supplice indiqué tout en précisant que les mœurs de l’époque étaient à l’amusement du public qui venait assister aux exécutions comme pour une foire. Et à chaque reprise, Hiyama représente finement la douleur de chaque supplice, il insiste sur les images chocs des membres distordus et des organes arrachés.

C’est également dans les pages de ce volume que l’intrigue montre son véritable visage sur fond de complot et de ruse pour implanter une réelle oppression du peuple par la peur et ainsi permettre une transformation profonde de la société gouvernée par une minuscule caste qui se sert du pouvoir destructeur des sorcières pour encadrer le peuple et éliminer les électrons libres. Domino est alors aux prises avec son idéal et sa survie, quel chemin va-t-elle choisir entre une nouvelle mort et l’accomplissement de son désir le plus cher, à savoir l’anéantissement de l’Eglise ? Cette question trouvera sa réponse dans le prochain et dernier tome qui devrait être une apothéose de révélations quant à l’origine du personnage de Domino subtilement introduit dans un dernier chapitre qui révèle déjà la personnalité atypique du personnage.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur

16.5 20
Note de la rédaction